Chroniques

Un peu de délicatesse, beaucoup de courtoisie et politesse à volonté, SVP !

© D.R

«Communiquer» et «vivre», le choix de ces deux mots est malin et peu anodin de ma part, je le constate maintenant en vous écrivant. Ils me procurent liberté et me donnent des repères en même temps.

Mieux communiquer, mieux vivre, c’est comme ça que je me plais à nommer mes chroniques, vos chroniques, nos chroniques, notre rendez-vous hebdomadaire de faire et refaire ensemble le monde, notre monde de vivre-ensemble, de communication et de tout le reste. Pas seulement celles-ci de chroniques, car laissez-moi vous dire que cette formule, slogan, devise, ce quelque chose qui me permet de garder mes repères et d’orienter mes écrits, mes propos, mes idées, qui souvent m’échappent vers des lieux que je maîtrise bien moins que ceux qu’il m’indique lui, cette formule je vous disais m’accompagne dans ma vie de tous les jours.

«Communiquer» et «vivre», le choix de ces deux mots est malin et peu anodin de ma part, je le constate maintenant en vous écrivant. Ils me procurent liberté et me donnent des repères en même temps. Ces deux mots sont une sorte de chemins préconçus pour éviter les égards ou plutôt les écarts, dans des sentiers surtout peu battus, pour m’y faufiler vaillamment et toujours avec autant de curiosité et d’espoir.

Ce slogan serait en fait un rappel à l’ordre, à l’humilité et au respect du partage et de l’échange de moi-même envers moi et envers les autres.

Vous aurez noté que cette expression avec laquelle je termine habituellement ces chroniques démarre notre rencontre de la semaine. Cette modification chronologique est réfléchie et précieuse. Elle révèle l’importance de la chronique en cours quant à la communication et au vivre-ensemble et à leurs réussites.
Communiquer et vivre, communiquer pour vivre, vivre et communiquer, l’un ne va pas sans l’autre.

Lorsque je m’introduis dans ces sentiers vers lesquels m’embarquent le mieux communiquer et le mieux vivre, pour en visiter les alentours, alentours qui nous mèneront à ce «mieux» doublement utilisé, je me rends compte qu’il compte beaucoup. Le «Mieux» vous l’aurez compris est celui de cette formulation, de ce rituel «chroniquien». Si je le retire, nous changeons de route de suite et tout ce que j’écris, j’ai écrit et espère écrire n’aura plus de sens. Notre «mieux» est le chef d’orchestre du communiquer ensemble et du vivre ensemble qui nous fait venir ici.

Lorsque je me rends dans ces voies avec comme je l’ai décrit, curiosité et espoir, je ressens parfois une espèce de froid, un climat peu chaleureux, non pas parce que mes visites se font uniquement et fréquemment l’hiver, mais parce que cette froideur se dégage de celles et de ceux que je croise, de certaines et certains d’entre elles et d’entre eux, par leurs attitude de communication et par leur non aptitudes au vivre-ensemble peut-être. Il en sort une absence de délicatesse, de courtoisie et de politesse. Ma curiosité et mon espoir s’en voient ainsi refroidis !

Pourtant c’est bien ma boussole de communication, du vivre et du mieux, qui m’a emmené là-bas. Je voulais comprendre comment nous pouvons mieux ensemble communiquer pour mieux vivre car mieux vivre sans mieux communiquer me paraît difficile. Ma boussole m’a déboussolée, voilà !

Un choix s’impose à moi ! Celui de me contenter du «communiquer et vivre» ou celui de croire au «mieux communiquer et mieux vivre». Croire et espérer à ce à quoi je crois. Mon choix est fait !

Je crois au pouvoir de la délicatesse, de la courtoisie et de la politesse dans la communication et à leurs bienfaits dans notre vivre- ensemble et notre quotidien.
La communication, ses techniques et ses technologies ont bien grandi depuis que nous les humains les manions et remanions. Cro-Magnon aussi communiquait pour mieux vivre. Depuis Cro-Magnon, nous les humains, avons poussé aussi.

Evoluons dans l’harmonie d’une communication harmonieuse, où les «mercis», les «bonjours», les «S’il vous plaît», les réponses chaleureuses et courtoises, les demandes délicates, sont présentes et bien présentes. Et ne poussons pas trop le bouchon, du chat, snap, tic et toc toc sans toquer à la porte. On frappe à la porte avant de l’ouvrir ! C’est ce qu’on nous a appris petits.

Pas joli, joli, de cheminer ensemble sans toutes ces mignoneries de la vie, qui font de nous des humains, loin des crocs de ce bon vieux Cro-Magnon d’antan. Pas beau, de les abandonner, ces petites choses à nous qui font que la terre tourne bien rond, que le soleil brille bien fort… Ces douceurs, qui n’ont pas de prix, et qui ne coûtent rien, à la fois. À ne jamais troquer contre du «Fast and furious».

Prendre le temps de saluer correctement, de serrer la main comme il le faut, de prendre congé convenablement… et surtout pas que quand j’ai besoin d’obtenir un quelque chose d’un quelqu’un.

Ne pas nous laisser prendre dans la roue de la routine, et se méprendre en pensant qu’elle pourrait éventuellement se passer d’un peu de délicatesse, de beaucoup de courtoisie et de politesse à volonté pour rouler dans le bon et droit chemin ! SVP!

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