Dans l’environnement géographique, religieux ou civilisationnel qui nous ressemble tout n’est que sang, larmes et ruines. Assassinats, restriction des libertés –notamment des femmes- mépris des minorités, diktats… tous les fruits de ce qui ressemble de moins en moins à un printemps, sont amers pour les populations qui les subissent croyant les avoir choisis !
Alors, n’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure, nous pouvons –nous devons- nous féliciter de ce que notre pays continue de mener sa barque avec adresse, dans cet océan déchaîné où plus personne ne sait quelle vague se transformera en déferlante.
Ô bien sûr les obstacles, les retards, les motifs d’insatisfaction, les raisons d’indignation ne manquent pas et il faut le dire, mais chez nous l’espoir du meilleur est possible, les perspectives existent, l’envie d’agir pour plus de justice sociale, plus de dignité, une meilleure répartition des richesses est palpable, les actions qui permettent de mesurer le chemin parcouru par leurs résultats sont quantifiables, mesurables. Cette possibilité de penser que demain sera toujours meilleur est réelle, alors qu’ailleurs c’est l’inquiétude et la peur du lendemain qui obscurcissent les esprits. En être conscients nous oblige !
Cette faculté d’espérer, d’y croire, n’est pas tombée du ciel et les raisons de la préservation de notre mode de vie – malgré ses ratés et ses manques – sont certes à rechercher dans notre Histoire, dans notre mentalité, dans notre culture, mais nous serions bien ingrats de ne pas reconnaître que nous le devons aussi – voire surtout – à notre Souverain.
Car notre atout majeur, celui qui nous permet de traverser bien des vicissitudes, de surmonter bien des crises et surtout de ne pas sombrer dans l’éclatement des contradictions, des visées ennemies, des abîmes qui minent les autre Nations… est que le Roi est fédérateur !
Ce qui signifie que c’est à lui et au peuple marocain, ensemble, que nous devons d’être dans cette situation où ce n’est pas le sang qui coule mais l’espoir qui nous guide.
Bien des étrangers de bonne foi ne comprennent rien à cette alchimie, certains animés de désirs inavouables la refusent, quand d’autres encore – de l’intérieur – veulent la mettre à mal car elle empêche leurs rancœurs, leurs rêves de révolution de se concrétiser, eux qui aimeraient tant pouvoir se vanter – ne serait-ce que d’une once- de confiance de la part du peuple… Les différents événements qu’a connus notre pays depuis deux ans montrent à quel point ils en sont loin et méconnaissent les réalités du peuple marocain !
Car pour qu’un pays comme le nôtre surmonte tout ce qui a pu être mis sur son chemin, c’est bel et bien que la confiance, le respect, l’affection communes lient le(a) Marocain(e) à son Souverain. Le Roi n’est pas seulement un chef d’Etat, il est bien plus que cela il est d’une famille marocaine «extraordinaire» et en même temps d’une famille marocaine comme toutes les familles de notre pays !
C’est en fait une famille qui représente toutes les familles : nous naissons avec elle, nous grandissons avec elle, nous partageons ses joies, ses peines, nous la voyons s’agrandir, ses naissances viennent accroître leur cercle familial personnel mais le nôtre également…Elle-même la famille Royale, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est éduquée, formée, préparée à incarner la Nation, nous sommes dans un rapport affectif avec elle, depuis nos jeunes années jusqu’à la fin de notre vie… Oui bien sûr un grand nombre de pays vit selon une autre configuration, mais nous c’est la monarchie à laquelle nous sommes profondément attachés… Chacun son choix, chacun sa spécificité, chacun son histoire… tout le monde ne comprend pas ce lien qui unit un peuple et son Roi, un peuple et sa famille régnante mais beaucoup l’envient.
L’engouement que suscite une naissance princière, un mariage royal à travers le monde montre à quel point les peuples sont à la recherche d’un lien affectif avec leurs dirigeants, dans notre pays cela est encore plus vrai et c’est là que nombre d’opposants se trompent, prisonniers qu’ils sont de leurs a-priori qu’ils voudraient modernistes alors qu’ils ne sont qu’aveugles. Enfermés dans des schémas égoïstes ils ne peuvent – ou plutôt ils ne veulent – imaginer la sincérité du lien unissant le peuple marocain à son Souverain… c’est d’ailleurs la réalité et la profondeur de ces sentiments qui font que le Maroc résiste aux tempêtes et bon an, mal an, avec ses réussites et ses échecs, ses impatiences et ses retards, va de l’avant et offre à ses enfants l’espoir d’un avenir meilleur.
A chaque époque ses défis, à chaque Roi son enjeu de règne mais la certitude que c’est AVEC NOTRE ROI que les changements se font et se feront est ancrée en nous : jeunesse, respect des minorités, libertés individuelles, justice sociale, refus des extrémismes, «vivre-ensemble»… sont quelques-uns de ces défis qui se posent à notre projet de société actuel et futur, Mohammed VI y est tout entier mobilisé et avec lui Hassan, Latifa, Younes, Malika, Mouad, Sanaa, Abdallah et Mehdi, Imad et Salomon, Lea et Ahmed, Aziz, Evelyne et Mustapha… tous ces prénoms qui sont ceux de notre peuple dans sa diversité et derrière lesquels battent les cœurs de Marocain(e)s qui ont foi en l’avenir de notre pays.