15 pays de la Cedeao au Salon du livre

La vingtième édition du Salon du livre aura lieu du 13 au 23 du mois courant et est déjà assurée de la participation de quelque 50 pays, a annoncé le ministre de la culture au cours d’une conférence de presse donnée mardi à Rabat. Mohamed Amine Sbihi qui a ajouté que cette nouvelle mouture de l’une des expositions du livre et de l‘édition les plus courues à l’échelon africain est placée cette année sous le thème «Vivre le Maroc culturel», a également considéré que l’un de ses objectifs premiers est de promouvoir «la diplomatie culturelle». 

Car ce genre de diplomatie «est un moyen d’échange pour approfondir la connaissance de l’autre et un pont vers le reste du monde». Il a  précisé que c’est dans cet objectif de tisser des liens plus étroits avec le reste des pays du continent que l’édition du Salon a invité à y être représenté une quinzaine de pays de la Cedeao-la communauté de l’Afrique de l’Ouest. En réponse à une question d’ALM, il a jugé que pour modeste que soit le budget alloué à cette action, il n’en reste pas moins très significatif sur le plan humain et culturel.

Il a ajouté que le fait que treize ministres de la culture des pays invités participent à la nouvelle édition du Salon  est la preuve  d’une attractivité grandissante. Il a précisé que le salon verra la participation de 270 exposants directs, de 522  indirects, d’un grand nombre d’associations et  d’institutions culturelles, et que le nombre des pays représentés avoisinera la cinquantaine. Le ministre   a laissé entendre que pour aller avec ce niveau de  représentation, un riche programme d’activités et de conférences a été élaboré.

Il  a déclaré que sur ce plan plus de 100 activités culturelles sont prévues, soit 10 par jour en moyenne. Il a aussi annoncé l’organisation d’espaces de lecture et de rencontres entre le public et les écrivains, espaces qui seront animés par quelque 340 intellectuels marocains et 75 étrangers. Dans ces espaces seront organisées des rencontres avec les auteurs et les jeunes vocations, des séances de dédicace et des actions de sensibilisation à la création et à la lecture  en faveur des enfants.

Répondant à une question sur les chances que son département à détenir de tels engagements alors même que son budget  a été encore rogné cette année, Mohamed Amine Sbihi a estimé que ce manque de moyen est le lot des ministères de la culture de quasiment tous les pays, mais que cela n’empêche pas d’aller de l’avant. Comme exemple de cette volonté d’aller de l’avant, il a déclaré que le ministère a réservé sur son budget  une enveloppe de 10 millions de dirhams à la promotion  des projets de l’édition et du livre. Il a rappelé que cette préoccupation est l’un des objectifs essentiels de son département en même temps que la politique de proximité, le soutien à la création, la valorisation du patrimoine, la diplomatie culturelle et la bonne gouvernance.

 Au cours de cette conférence de presse il a été aussi  procédé à l’annonce des prix littéraires pour l’année 2013.