Il se distinguera par une exposition réunissant quelque 50 artistes marocains et étrangers
Cette manifestation d’une semaine, qui sera organisée à l’initiative de l’Association plume d’Afrique et en partenariat avec le département de la culture, promet un programme varié et riche en activités et avec le Bahreïn comme pays invité d’honneur.
Le compte à rebours est lancé pour le septième Salon international d’art contemporain de Tanger (SIACT), dont l’ouverture officielle est prévue lundi 23 septembre au site historique Borj Al Hajoui dans l’ancienne médina. Cette manifestation d’une semaine, qui sera organisée à l’initiative de l’Association plume d’Afrique et en partenariat avec le ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication, promet un programme varié et riche en activités et avec le Bahreïn comme pays invité d’honneur. Cette édition, qui se tiendra, selon les organisateurs, après le succès des six précédentes éditions, se distingue par une grande exposition collective d’art contemporain pouvant réunir jusqu’à 50 artistes marocains et étrangers. L’objectif est d’en faire une «vitrine de toutes les tendances actuelles de l’art contemporain d’ici et d’ailleurs», explique la même source.
Par ailleurs, la majorité des activités de cette septième édition se tiendra à Borj Al Hajoui et à la Galerie d’art Mohamed Drissi, située au siège de la direction régionale de la culture de Tanger-Tétouan-Assilah. Une occasion pour les amateurs d’art contemporain et du patrimoine historique (parmi les Tangérois et des visiteurs de la ville du détroit) de découvrir l’une des plus importantes tours de l’ancienne médina. D’autant plus que Borj Al Hajoui est connu pour sa célèbre terrasse et une série de galeries entourant une cour, où trônent majestueusement deux canons Armstrong venus de Gibraltar en 1880. Le public est également invité à découvrir une partie du siège de la direction régionale de la culture, qui occupe en sa totalité l’ancien bâtiment du consulat général du Royaume-Uni, qui a été construit plus précisément en 1898 à Tanger.
En plus de l’exposition collective de l’art contemporain, le programme prévoit des workshops et des ateliers, dont l’encadrement sera assuré par une pléiade d’artistes de renom. Il comporte aussi des soirées poétiques et musicales, animées notamment par l’ensemble musical Rawafid, sous la direction du grand maître tangérois de la musique andalouse Omar Mettioui ainsi que le groupe local de Gnaoua, dirigé par le maâlem tangérois Abdellah El Gourd Boulkheir, qui continue de se produire avec des grands noms de chanteurs et musiciens de renommée internationale, et ce lors des événements tenus aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Au menu également de cette septième édition, une série de visites guidées au profit notamment des élèves des différents établissements scolaires de la région avec le but de les sensibiliser à l’importance de l’art contemporain sur leur épanouissement.