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«A la croisée des chemins» de Youssef Douieb à la galerie Nadar de Casablanca

© D.R

Il présente le travail d’acheminement de toutes ses années de recherche

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«Il s’agit essentiellement des œuvres réalisées entre 2017 et 2018. Ce sont des travaux tout à fait récents réalisés avec des techniques et supports différents».

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Après des années d’absence, l’artiste-peintre Youssef Douieb revient avec une nouvelle exposition intitulée «A la croisée des chemins». Du 14 mars au 6 avril à la galerie Nadar de Casablanca, cette exposition réunit une cinquantaine de ses œuvres d’art. «Il s’agit essentiellement des œuvres réalisées entre 2017 et 2018. Ce sont des travaux tout à fait récents réalisés avec des techniques et supports différents», a confié à ce sujet l’artiste.

En effet, «A la croisée des chemins» présente un travail d’acheminement de toutes ses années de recherche cumulées de l’artiste depuis 2011.

Selon ses dires, c’est un retour au travail avant 2010. «Le titre de l’exposition, je l’ai vite trouvé. Je me fais le devoir de creuser davantage et trouver une voix peut-être définitive. Aujourd’hui, j’ai derrière moi un background, des recherches, je capitalise sur des années de travail et je pense que je dois converger vers quelque chose de nouveau». Pour réaliser ses œuvres, l’artiste utilise plusieurs techniques. Il s’agit de techniques qui sont le fruit de longues années passées.

D’ailleurs, il privilégie notamment le monochrome, l’encre de Chine et la peinture acrylique. L’artiste qualifie son travail d’une forme «d’abstraction naïve», en référence à l’expressionnisme abstrait d’un Franz Kline qu’il aime à citer, mais aussi au caractère autodidacte de sa pratique personnelle, son geste, tout empreint de spontanéité qu’il soit, reste sensible aux détails. «L’utilisation d’une encre pigmentée, souvent utilisée en bande dessinée ou dans les romans graphiques, lui permet d’explorer le mystère de la couleur et de révéler une forme de transparence rétive à toute sorte d’empâtement. Youssef Douieb n’est pas un peintre de l’accumulation, de la superposition ni de la coulure. Tout au plus peint-il le passage ou esquisse-t-il des traces de celui-ci», témoigne à son égard le critique d’art Olivier Rachet. Sylvain Huard, critique d’art aussi, a indiqué pour sa part que «la peinture de Youssef Douieb est un art de la concorde, une quête de l’unité qui trouve ses origines dans l’intime, que les premières œuvres de l’artiste symbolisaient déjà par l’association de figures tutélaires autour de deux points et de lignes courbes.

Les théâtres ont leurs ombres aussi».

Artiste autodidacte, Youssef Douieb peint depuis 1994 et consacre depuis des années tout  son temps à la peinture. Il compte à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives. Ses œuvres se trouvent dans de nombreuses collections privées.

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