Culture

A la découverte du cinéma polonais à Rabat

© D.R

A l’initiative de l’ambassade de la République de Pologne à Rabat, le Polish Film Weekend sera lancé du vendredi 26 au dimanche 28 mai au cinéma Renaissance. Un événement initié en partenariat avec la Fondation Hiba pour offrir une découverte du cinéma de ce pays.

Cette manifestation sera, d’après la représentation diplomatique, organisée pour proposer «une sélection de films polonais exceptionnels». Des œuvres qui transporteront le public «dans l’univers captivant du cinéma polonais». Dans les détails, l’événement sera, selon la même source, marqué par la projection de «films primés et acclamés par la critique». Il s’agit de «Cold War» (Guerre froide) de son réalisateur Pawel Pawlikowski. Ce long-métrage qui sera projeté le 26 mai à 19h30 raconte l’histoire d’un amour impossible dans une époque impossible, une passion amoureuse entre un homme et une femme qui se rencontrent dans la Pologne en ruine d’après-guerre. «Tout semble les séparer : leur passé, leur tempérament, leur caractère, leurs idées politiques, les imperfections de chacun et les inévitables coups du sort et, pourtant, ils sont fatalement condamnés à être ensemble», révèle, à propos de ce long-métrage, l’ambassade qui précise également que l’histoire se déroule pendant la Guerre froide, dans les années 1950, en Pologne, à Berlin, en Yougoslavie et à Paris. Le casting y rassemble entre autres les artistes Joanna Kulig dans le rôle de Zuzanna Lichoń (alias Zula), chanteuse, et Tomasz Kot dans la peau de Wiktor Warski, compositeur et pianiste, Agata Kulesza en tant qu’Irena Bielecka, collaboratrice de Wiktor, Jeanne Balibar, alors Juliette, poétesse, amie française de Wiktor, Borys Szyc dans le rôle de Lech Kaczmarek, chef du groupe folkorique polonais, Cédric Kahn qui interprète le personnage de Michel, ami français de Wiktor, et Adam Ferency en tant que ministre polonais. Quant à « Sonata», réalisé par Bartosz Blaschke, il sera projeté le 27 mai. Il raconte « une histoire émouvante qui relate la vie du jeune homme Gregorz Ptonka à qui on avait initialement diagnostiqué à tort une forme d’autisme». «Ce n’est qu’à l’âge de 14 ans que la déficience auditive est identifiée. Ce constat tardif mais juste a permis la découverte du talent musical extraordinaire chez le jeune garçon », ajoute la même source. Le casting de ce film comprend les comédiens Michal Sikorski, Malgorzata Foremniak, Konrad Kakol et Lukasz Simlat entre autres. Aussi, « Black Mercedes», réalisé par Janusz Majewski, sera projeté le 28 mai. L’intrigue se déroule à Varsovie, en novembre 1941. «Dans d’obscures circonstances, la femme de Karol Holzer, un avocat de renom, est assassinée. Le commissaire Rafat Król est chargé de l’affaire. Petit à petit, au gré des indices, les secrets se dévoilent. Tandis que l’enquête se complique, un haut gradé SS entre en relation avec Holzer. Ce dernier, à son tour, se sent menacé. Le film est un authentique portrait de Varsovie et Zakopane sous l’occupation nazie», raconte la même source. Le casting de cette œuvre rassemble Maria Debska et Artur Zmijewski, Andrzej Zielinski, Aleksandar Milićević parmi tant d’autres. Pour rappel, l’entrée est libre.

C’est le titre de la boite

Des fouilles maroco-polonaises près de Volubilis
Archéologie : Au-delà du week-end dédié au film polonais, une équipe maroco-polonaise composée de chercheurs et d’étudiants de l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine, de l’Université Mohamed V de Rabat et de l’Université de Varsovie a récemment effectué une 3ème saison d’exploration du système défensif romain de la région de Volubilis. Durant cette campagne l’équipe a, d’après l’ambassade de la république de Pologne à Rabat, fouillé «une partie d’une tour de guet, située à proximité du col de Zeggota, qui contrôlait la limite orientale du territoire de Volubilis et aussi la frontière sud-est de la province romaine de Maurétanie tingitane». La fouille qui devra, selon la même source, se poursuivre à l’avenir pour dégager l’ensemble de la tour a déjà permis de mettre au jour un mur d’enceinte circulaire qui devait enserrer la tour de guet; l’ensemble daterait de la première période romaine, ce qui ferait du monument un des premiers éléments du système de défense mis en place par l’armée impériale pour le contrôle de la partie occidentale de l’ancien royaume de Maurétanie.

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