Le vernissage de l’exposition d’art plastique «A force de pinceau», a eu lieu mercredi soir à la galerie de l’Hôtel Diwan, avec un focus sur les univers artistiques de trois plasticiennes marocaines.
Cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 30 juin, se veut un voyage dans trois mondes artistiques différents imaginés par Hind Hajouji, qui puise dans le surréaliste, Laila Salim à travers des tableaux frappant de photographie abstraite et Houda Zemmama, de l’école d’art abstrait contemporain.
«Il s’agit d’une exposition sélective visant à forger une synthèse artistique de trois expériences artistiques divergentes et à les rassembler dans un même espace, favorisant ainsi l’échange et l’intégration artistiques», a fait savoir Najoua Hassouni, la commissaire de l’exposition dans une déclaration à la MAP.
Pour sa part, Houda Zemmama a exprimé sa volonté d’enrichir cette exposition collective grâce à ses peintures, expliquant qu’elle adopte «un style purement abstrait à l’image d’un rêve, dont les détails rappellent l’au-delà de la conscience et de la réalité».
Laila Salim a, de son côté, indiqué que «les œuvres sélectionnées pour cette exposition représentent principalement des objets et des outils à caractère culturel, que nous utilisons dans notre vie quotidienne», notant qu’elle cherche dans ses peintures à mettre en évidence la dimension esthétique de ces éléments dont l’image mentale collective est dominée par l’aspect utilitaire.
Pour sa part, Hind Hajjouji a relevé que cette exposition constitue une opportunité pour renouveler le rapport avec son univers artistique et donner un nouvel élan à son parcours artistique, ajoutant que son style transcende toutes les règles traditionnelles associées aux beaux-arts et se dégage de toutes les restrictions du réalisme dans ses toiles.