Une première. Trente recueils de poésie sont édités jusqu’au 21 mars par les éditions marocaines «Moukarabat» (Approches) pour marquer la célébration de la journée internationale de la poésie.
«Les œuvres choisies appartiennent à des poètes issus de pays arabes», précise la maison d’édition qui estime que «la poésie mérite». «Chaque jour, nous assisterons à la publication du recueil d’un poète. Les œuvres seront présentées lors du 8ème forum arabe», détaille la même structure qui opte pour le slogan «Mois de la poésie : 30 jours de créativité».
En adoptant une telle démarche, les éditions veillent à «mettre la poésie dans son contexte créatif et esthétique voire triompher pour les valeurs de la modernité et l’expérimentation». «La poésie est l’existence en elle-même. Elle se moralise constamment tel un cours d’eau qui se régénère.
Au fait, la poésie est ainsi apparue. Elle est considérée comme une émanation ou surprise et extase sans limites. Elle est également une aventure qui va vers l’inconnu et ouvre la voie à plus de perspectives. Aussi, la poésie ne «croit» pas en la seule forme. Elle consiste plutôt en formes et propositions. Elle est la multiplicité et la diversité. La poésie est la différence», exalte la même source. Tel est le credo de cette structure qui veille également à faire de la poésie une forme d’existence dans le monde ici-bas ou dans la culture, la pensée, l’art et l’esthétisme. «Nous n’avons jamais considéré la poésie sans intérêt ou utilité. Cette vision manque de la perception d’exister via la poésie et de vivre de manière poétique», enchaînent les éditions basées à Fès.
Pour l’heure, cette structure, dont les recueils sont édités dans le cadre de son printemps culturel 2021, a publié «Yadoun la touhadin» (Une main combattante) de la poétesse marocaine, Amal El Akhdar.
Quant à la deuxième publication, elle porte sur le recueil «Akhir Ennajin Mina Ettoufan» (L’ultime rescapé du déluge) de son poète marocain, Mustapha Milh. Aussi, cette maison a publié, en troisième lieu, le recueil «Datharani bekalimatayn» (Il m’a couvert de deux paroles) de la poétesse syrienne Rola Abdelhamid. La quatrième publication étant «Taâberouka El Achiae wa la taskot» (Les objets te transpercent sans tomber» du poète marocain Ahmed Belhaj Ait Ouarham».
Pour rappel, le 8ème forum arabe se tiendra à Fès lors de la troisième semaine du mois de mars prochain comme l’annonce la source qui a récemment lancé le Prix Mohamed Serghini de la poésie arabe.