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Abdelhai Laraki restitue la révolution du Roi et du peuple

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Il traite, en effet, des dures conditions que les Marocains ont connues à l’époque coloniale durant l’exil du défunt Roi et après son retour, en mettant en lumière les émotions des Marocains.

Le réalisateur Abdelhaï Laraki vient de terminer le tournage de son 4ème film cinématographique intitulé «O Malo lou». A travers cette œuvre historique dont la grande partie a été tournée dans la ville de Fès, le cinéaste revient sur les années cinquante en documentant, selon une approche cinématographique historique, certains des faits vécus par les Marocains, dont l’exil de feu le Roi Mohammed V à Madagascar. Il traite, en effet, des dures conditions que les Marocains ont connues à l’époque coloniale durant l’exil du défunt Roi et après son retour, en mettant en lumière les émotions des Marocains. Ce film soutenu par le Centre cinématographique marocain, évoque la mémoire du Roi Mohammed V, qui a dirigé le Maroc dans une période sensible de son histoire, et a laissé des empreintes immortelles, alors qu’il dirigeait la résistance nationale pour arracher l’indépendance du pays et la liberté de son peuple, remportant le titre de «Père de la Nation» et «Héros de la Libération». Il préserve les modes qui prévalaient à cette époque, y compris l’habit traditionnel qui était également porté par le Roi, qui est un long caftan marocain, dont le design découle de l’ancien héritage marocain. Le réalisateur met en lumière en fait la situation sociale et économique que les Marocains ont vécue à cette époque, ainsi que leurs coutumes et traditions, et les relations sociales caractérisées par la cohésion familiale.

Le film réunit par ailleurs une sélection d’acteurs et d’actrices connus et reconnus à l’instar de Nabil Atef, Tarek Al-Boukhari, Majida Benkirane, Mohamed Naiman, Mounia Lamkimel et Chaabia Al Adraoui. D’ailleurs, l’actrice Mounia Lamkimel incarne le rôle d’une femme au foyer nommée Zahra, qui s’occupe de ses enfants et de son mari, et soutient sa famille grâce au métier de «broderie sourde». Elle reflète la femme marocaine dans les années 50 et le rôle que les femmes jouaient à cette époque dans la défense de la cause nationale. Après l’exil de feu le Roi Mohammed V, Zahra s’est révoltée contre les coutumes et les traditions pour défendre vigoureusement le droit de sa fille à l’éducation et est sortie dans des manifestations pour défendre l’intégrité territoriale du pays, en dépit des traditions et des normes sociales de l’époque. Il est à rappeler que le réalisateur Abdelhaï Laraki est né en 1949 à Fès. Il est diplômé du collège Louis Lumière à Paris, et a étudié le troisième cours de cinéma à la Sorbonne avec Jean Roche. Après avoir travaillé pour la publicité et pour la radiotélévision marocaine, il réalise plusieurs courts métrages dont «Les Quatre cents et un coups» en 1998. En 1990 il crée la société Casablanca Films et Audio à travers laquelle il produit plusieurs films dont «L’Homme qui brodait des secrets» de Omar Chraïbi en 2000. Il compte également «Mona Saber» (2001), son premier long métrage et «Parfum de mer (Reehal-bahr) » sorti en 2006. Il réalise en 2010 son troisième long-métrage «Les ailes de l’amour», sélectionné au Festival de Tétouan 2011 et au Maghreb des Films 2011 à Paris.

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