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Abdelkhalek Fahid : «J’ai décidé, par conviction, de créer ma chaîne YouTube pour diffuser ma nouvelle série ramadanesque»

© D.R

Entretien avec Abdelkhalek Fahid, comédien marocain

Le célébrissime comédien marocain, Abdelkhalek Fahid, lancera en Ramadan une nouvelle série ramadanesque sur YouTube. Il s’exprime sur le choix de ce réseau social pour la diffusion de cette œuvre dont il donne également un avant-goût sans détails pour ne pas en gâcher le charme. L’artiste révèle aussi ses participations dans deux nouveaux téléfilms; comme il dévoile les préparatifs de son nouveau long-métrage.

 

ALM : Nous venons d’apprendre que vous lancerez prochainement une série ramadanesque sur YouTube. Cependant, il est surprenant qu’un artiste de votre calibre entreprenne une telle démarche. Quelles en seraient les raisons ?

Abdelkhalek Fahid : Ce sont les cahiers des charges, à revoir le plus tôt possible, qui ont privé des vedettes de la participation à plusieurs œuvres. Pour ma part, il est temps pour moi, bien que je ne sois pas un pur produit des réseaux sociaux, de me lancer dans cette aventure après un parcours de 34 ans lancé sur les planches. Ainsi, j’ai décidé, par conviction, de créer ma chaîne sur YouTube où ma nouvelle série ramadanesque sera diffusée. A son tour, ma chaîne «jeûnera» en journée pour partager les moments du ftour avec le public (rires). D’autant plus que pendant le mois sacré, les Marocains se connectent après la prière des «tarawih» sur les réseaux sociaux. Ce sera une occasion pour eux de mieux découvrir cette œuvre dont la réalisation est confiée à un professionnel éminent.

Pourriez-vous nous en donner un avant-goût ?

En situations comiques, la série ramadanesque met en jeu une femme et ses trois filles mariées dont l’une est en deuil. Et c’est la mère, sérieuse et sage à la fois, qui prend en charge toute la famille. Pour ma part, je me glisserai dans la peau de cette femme et de l’un des époux à la fois. Chacun des épisodes est prévu d’avoir un thème. Le tout en traitant des sujets sociaux d’actualité, ayant trait à Internet, YouTube et aux jeunes, en toute liberté contrairement à la télévision sur laquelle on ne peut pas traiter tous les sujets.
Pour concevoir cette œuvre, je me suis entouré du scénariste Mohamed Najdi et des jeunes de l’Isadac. Il se peut également qu’une vedette soit invitée d’honneur de chaque épisode. Pour le moment, nous n’avons pas encore tranché sur ce point.
Au début de cet échange, vous nous avez également appris que vous venez de prendre part à deux nouveaux téléfilms. Qu’en est-il de votre participation dans ces deux oeuvres ?
Ils seront diffusés sur Al Aoula. Dans le premier, réalisé par Fatima El Jabiâa, j’ai une belle présence avec mon sens de l’humour. Je m’y produis avec Rafik Boubker entre autres. Dans le deuxième téléfilm, réalisé par Adil El Fadili, j’interprète, cependant, un rôle sérieux. Je m’y affiche avec Abdellah Didane, qui joue le personnage d’un auteur déprimé qui débarque dans un hôtel, situé dans un quartier populaire à Sefrou où il rencontre des personnages qui l’inspirent pour écrire un roman, dont celui de l’horloger que je joue. C’est une nouvelle démarche que je fais à travers ce personnage. Pour rappel, le tournage vient de prendre fin.

Il est également prévu que vous conceviez votre long-métrage. Où en êtes-vous?

Je le reprendrai après le Ramadan, mon long-métrage. J’avais commencé le repérage mais j’ai arrêté puisqu’un technicien avec lequel je travaille a été touché par le Covid. J’en ai eu à mon tour. Maintenant que la campagne de vaccination bat son plein, nous pouvons reprendre. Pour répondre à votre question, ce sera un long-métrage comique à 100%. Il sera réalisé par le jeune cinéaste Ibrahim El Idrissi, qui a une expérience en Russie d’où il ramènera également le directeur de tournage. Ce film, écrit depuis deux ans, allie le «drama» à l’humour. J’y joue le rôle principal avec Rafik Boubker, la chanteuse Zina Daoudia et Abdelilah Ajil entre autres. Ce sera aussi ma coproduction avec le réalisateur. J’espère que ce sera un film grand public et de guichet.

Comme vous l’avez indiqué, vous avez démarré votre carrière en théâtre. Auriez-vous des projets dans ce sens ?

Nous avons récemment obtenu les subventions. Pour l’heure la problématique qui se pose à nous concerne le tournage avec ou sans public. Nous attendons des autorisations à cet effet. Pour rappel, j’ai déjà fait une tournée réussie avec mon spectacle en France, en Espagne et en Allemagne entre autres.

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