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Abdellah Amrani est décédé mardi : Un sourire calme s’éteint…

© D.R

L’acteur qualifié par d’aucuns de «maestro» était épanoui en art. C’est sur les planches, pour lesquelles il se passionnait, qu’il a d’ailleurs fait ses débuts.

Il était toujours souriant de son vivant. Son sourire calme s’est fané de par la maladie pour s’éteindre à tout jamais. L’acteur Abdellah Amrani, décédé mardi soir à Marrakech où il est né et inhumé le lendemain, a souffert d’une longue maladie avant de tirer sa révérence à l’âge de 78 ans.

Ses derniers jours dans ce monde ici-bas ont également été marqués par une hospitalisation pendant une longue période. Cependant, il a atteint un état critique. Ce qui a, selon des sources concordantes, décidé les médecins à demander à la famille de l’emmener chez lui. En fait, l’artiste souffrait d’une hémiplégie qui affaiblissait ses capacités de mobilité. Ce qui a détérioré son état de santé. Il a même été admis récemment à l’hôpital militaire de Rabat. En novembre dernier, il avait subi une opération. Cependant, il n’a pu surmonter sa maladie. Un état de santé que les Marocains ont vu sur des photos qui circulaient sur les réseaux sociaux.

Avant d’en arriver là, l’acteur qualifié par d’aucuns de «maestro» était épanoui en art. C’est sur les planches, pour lesquelles il se passionnait, qu’il a d’ailleurs fait ses débuts. Il  a démarré sa carrière artistique en rejoignant la troupe du «théâtre Al houat» (théâtre des amateurs) à Marrakech qui rassemblait Mohamed Hassan El Joundi, Abdesslam Chraïbi, Ahmed El Omari, Aziz Maouhoub et Malika El Omari. Il a interprété des rôles en dialecte marocain et en arabe lors de son parcours artistique. Après quoi, il a rejoint le centre de recherches en théâtre où il a étudié pour 3 ans. C’est là que sa carrière artistique a effectivement démarré. Il a mis en scène plusieurs pièces de théâtre.

Comme il a  participé à plusieurs films marocains et étrangers, téléfilms, festivals ainsi qu’à des sitcoms à succès dont «Asdiqae Elamss» (Les amis d’hier, 1997), «Taif Nizar» (Le fantôme de Nizar, 2002), «Assamfounia el maghribia» (La symphonie marocaine, 2006) et «Albourtouqala el mourra» (L’orange amère, 2006). Il s’est également affiché dans les œuvres « Nihaya saida» (une fin heureuse), «Nissae.. wa nissae» (Des femmes .. et des femmes), «Rajoul El bahr» (l’homme de la mer) et dans bien d’autres productions. Dans les œuvres étrangères, il a pris part aux séries «Mawakib ennasr» (Les cortèges de la victoire, de son réalisateur égyptien Ahmed Khaydar, Sakr Quraych» (L’aigle de Quraych) du Syrien Hatim Ali et «Masr El kadima» (L’ancienne  Egypte) de Tony Michel.

En cinéma international, il a participé à «Arrissala» (La lettre) de Mustapha El Aqqad, «Yassouâ Annasiri» (Jésus le naride) de Franco Ziverelli, «Aoudat El Farass El asouad» (Retour du cheval noir) de Robert Dalva, «Rih Toussaint» (Le vent de la Toussaint) de Gilles Béhat et «Maryam Annasiria» (Maryam la nasride) de Jean Delannoy. Un parcours qui doit faire du défunt un artiste inoubliable.

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