ALM : Quand est née votre passion pour le football ?
Abdessamad Chahiri : J’ai commencé à jouer au foot à l’âge de 14 ans à travers les tournois organisés dans mon quartier à Hay-Mohammadi. Je me souviens qu’à l’époque, je ratais la majorité de mes cours pour assister aux séances d’entraînement. J’ai évolué ensuite durant sept ans au club d’Al-Ahram, un club connu du quartier casablancais. J’ai occupé brillamment le poste d’arrière-droit. Un poste que j’occupe jusqu’à aujourd’hui. Après, j’ai joué pour le club sportif de l’Ittihad pour une période de trois années avant d’arriver au club de Raja où j’ai entamé ma carrière professionnelle en portant le numéro 2.
Qui est Abdessamad Chahiri? Hormis le sport, est-ce que vous pratiquez un autre sport ?
Abdessamad Chahiri est quelqu’un de modeste, issu d’une famille de la classe moyenne. Abdessamad est aussi très sociable. Bien entendu, je suis fier de ce que j’ai réalisé jusqu’à présent dans le domaine professionnel mais aussi côté familial, puisque je serai papa dans quelques jours, peut-être d’une fillette. Dans ma vie, je n’oublierai jamais que je faisais partie du Raja quand pour la première fois de son histoire, l’équipe a remporté la Coupe arabe des champions en 2006. Durant mon parcours, je me souviendrai toujours qu’en cette même année, j’ai représenté pour la première fois mon pays à l’extérieur, c’était lors des phases finales de la Coupe du monde qui se sont déroulés dans la même année aux Etats-Unis d’Amérique. Hormis le foot, dans mon temps libre, je pratique la pêche. Je me rends aussi régulièrement à la plage pour jouer des matches avec d’anciens copains.
Le jour où l’ex-entraîneur national vous a convoqué pour disputer les matches de la Coupe d’Afrique des nations au Ghana, Est-ce que vous vous y attendiez ?
Oui, je m’y attendais. Je me souviens que l’ex-entraîneur national, Henri Michel, s’est déplacé au cours du championnat national pour assister au match opposant le Difaâ d’El jadida aux FAR. Je me souviens très bien que c’était notre deuxième match du championnat. Juste après, j’ai su que j’étais le seul joueur évoluant au GNFE1 retenu au sein de la sélection. Nous avions un pressentiment, ma femme et moi, qu’il allait me convoquer pour faire partie des Lions de l’Atlas. Bien que notre équipe nationale ne soit pas arrivée aux phases finales de la compétition, néanmoins, l’ensemble des joueurs nationaux ont donné le maximum d’eux-mêmes. Malheureusement, je n’ai pas participé aux matches de la CAN au Ghana, pour prouver mon talent et mon aptitude. Tout de même, j’ai joué les deux matches amicaux qui nous ont opposés respectivement au Sénégal et à l’Angola. Il s’agit d’une expérience inoubliable pour moi. J’espère qu’elle se répétera prochainement.
Quels sont vos projets ?
Comme tout footballeur débutant, je rêve de jouer au sein des grands clubs européens. Jusqu’à présent, j’ai reçu trois offres des clubs de l’autre rive. Fort probablement, la saison prochaine, vous verrez Chahiri évoluer dans une équipe française, hollandaise ou encore en Belgique. Les négociations sont en cours, il ne me reste que d’entamer les procédures nécessaires pour le transfert.