Il vient d’être primé meilleur film au «Festival Mujeres de Cine–online»
Le film «Adam» de sa réalisatrice Maryam Touzanie, continue d’accumuler les honneurs dans les festivals internationaux. Il a reçu cette semaine le grand prix du meilleur film au «Festival Mujeres de Cine-online», auquel il concourait parmi des films notoires tels que «Portrait de la jeune fille en feu» de Céline Sciamma, ou «Little Joe» de Jessica Hausner. Le film a raflé autres récompenses, celle du Prix Singis (OCIC e UNDA) à la 30ème édition du Festival du film africain, asiatique et latino-américain de Milan.
Il faut dire que ces derniers prix arrivent suite à la sortie récente aux Etats-Unis du film «ADAM», où la réalisatrice a été nommée parmi les femmes les plus influentes de l’année 2020 par le magazine américain Variety dans leur 2020 International Women’s Impact Report, mettant en lumière des femmes qui ont fait preuve de leur talent localement et au-delà. Leurs rangs comprennent les lauréates des Oscars, des Emmy et Tony Awards, ainsi que des cadres et des productrices de l’industrie audiovisuelle à travers le monde. La sortie du film, qui aura valu à Maryam Touzani d’excellentes critiques dans la presse américaine, notamment sur «Los Angeles Times», se poursuit après des sorties réussies au Maroc, en France, en Espagne, en Suisse, en Belgique, en Suède, en Australie, en Nouvelle Zélande… et avant la sortie allemande en fin d’année.
Il faut noter que «ADAM» qui a représenté le Maroc aux Oscars et aux Golden Globes l’an dernier, après sa sélection officielle au Festival de Cannes, a aussi reçu dernièrement le prix du Cinéma Positif (décerné annuellement à Cannes), ainsi que le prix «Croire au Cinéma», qui récompense un film parmi tous les films sortis en France l’année précédente.
Pour rappel, ce film produit par Nabil Ayouch raconte l’histoire de Abla. Celle-ci s’isole du monde extérieur pour pleurer la perte de son mari récemment disparu, tout en continuant à subvenir aux besoins de sa fille Warda, grâce à la vente de pâtisseries confectionnées chez elle, dans la médina de Casablanca. «Lorsqu’elle croise Samia, aux derniers mois de grossesse et somnolant dans l’embrasure d’une porte, elle prend pitié de la jeune femme et décide de l’amener chez elle. Craignant d’être stigmatisée dans son village, Samia a pris la fuite lorsque l’homme qui lui avait promis le mariage l’a abandonnée», indique le synopsis.