Culture

Adil Fadili, un artiste de talent

© D.R

Le réalisateur Adil Fadili vit, depuis quelques jours, son plus grand bonheur de sa vie professionnelle. Son premier court-métrage «Courte vie» vient de décrocher le Grand prix lors du dernier Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger. Après avoir dédié ce prix à tous ses membres de sa famille et à leur tête son père Aziz Fadili lors de la cérémonie de clôture de cet événement, Adil Fadili n’a pas pu cacher sa fierté d’être le premier réalisateur marocain à avoir remporté ce prix depuis la création de cette manifestation en juin 2002. «Je suis très heureux d’être primé à Tanger et spécialement au cours de ce festival. J’en suis aussi très fier, car c’est la première fois qu’un film marocain remporte le Grand prix lors de cette manifestation cinématographique depuis son lancement», confie Adil Fadili.  Ayant fait ses preuves à la télévision mais aussi au théâtre, ce jeune artiste révèle que son premier court-métrage «Courte vie», dont les faits se déroulent dans la décennie 60, demeure pour lui «un résumé d’un long-métrage. Il est argumenté par une série d’images d’archives que j’ai utilisée pour raconter une histoire triste». Le film «Courte vie» sera diffusé au cours d’autres festivals à l’étranger particulièrement ceux de Sao Paulo et Dubaï. Le succès qu’il vient de remporter laisse son réalisateur présager un bon avenir dans le cinéma. D’ailleurs, il est en train d’écrire le scénario d’un long-métrage. Mais il demeure aussi fidèle à la télévision et au théâtre où il a vu sa carrière évoluer. Le public a vu un grand nombre de ses téléfilms dont «Had Essadaqa», «Ouled El Hamria» et «La mission». En plus de son projet de long-métrage, «Je me prépare pour le tournage de la série policière «La brigade» pour la seconde saison. Je travaille aussi sur la réalisation du nouveau spectacle de Hanane», précise Adil Fadili. Issu d’une famille d’artistes, Adil Fadili ne peut évoquer son parcours artistique sans parler de son père, l’acteur Aziz Fadili. Lequel a joué dans certaines œuvres de son fils dont la série «La brigade» et le court-métrage «Courte vie». Il a aussi réalisé pour sa sœur Hanane Fadili ses spectacles humoristiques les plus réussis dont «Chemkar». Aîné de son frère et sœurs, Adil Fadili se dit avoir pratiqué très jeune sa passion. «Mes sœurs, mon frère et moi, nous aimions ensemble reconstituer toutes les pièces de théâtre qu’on regardait à la télévision. Je voulais, encore petit enfant, tout faire : le décor, la lumière, l’écriture… Mais lorsque  j’ai atteint l’âge de douze ans, j’ai vu le film «E.T.» de Steven Spielberg. J’ai compris que le poste de réalisateur me permettait de toucher à tous les domaines artistiques…», assure Adil Fadili.  Le jeune Adil a vu avec le temps grandir son amour pour l’art. Il a décidé de s’inscrire en 1989 au Conservatoire libre du cinéma français à Paris. Et c’est ainsi qu’il a pu devenir réalisateur et avoir rendez-vous avec le succès!

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