Culture

Aïcha Bassry et Bennani Moa célèbrent l’automne

© D.R

L’alchimie entre la poésie et la peinture s’opère dans le porte-folio «Mon ami l’automne» paru aux éditions Marsam. Une œuvre où se rencontre l’art pictural de Bennani Moa avec la poésie de Bassry Aïcha et que la galerie Marsam 2 à Casablanca présente ce jeudi 15 janvier à 18h30.
«Mon ami l’automne», rencontre de Bennani Moa, plasticien, et de Bassry Aïcha, poète, est une appréhension de ce dialogue rare et tant recherché entre les différents langages, les mots et les couleurs, la musicalité du texte et les formes… vis-à-vis de cordialité et d’amitié nourrissant tous les épanchements que suscite l’automne entre les éléments, les êtres et les choses, dans la marche sidérale du temps», souligne Zineb Abderrazik Chraïbi dans la note de présentation de l’œuvre.
Ainsi ce porte-folio est le fruit d’une expérience enrichissante pour les deux artisans de cette œuvre ayant pour thématique principale l’automne. Célébré, ce dernier est pour Bennani Moa et Bassry Aïcha le symbole de la richesse spirituelle et morale. La lumière dans cette saison est dorée précieuse. Même voilée par les nuages, elle reste omniprésente. Le noir y est un prolongement de la blancheur. Selon Bassry Aïcha, «l’automne n’a aucune portée négative. Il représente pour moi le début d’un nouveau cycle, l’étape de la maturité, de la stabilité qu’elle soit affective ou intellectuelle».
Et d’ajouter : «J’ai toujours admiré les travaux de Bennani Moa. Et lors de notre collaboration dans ce projet, j’ai été très impressionnée et satisfaite par sa lecture de mes poèmes transcrites dans ses œuvres».
Pour sa part, l’artiste-peintre Bennani Moa s’est inspiré des 11 poèmes de Bassry Aïcha que comprend ce porte-folio pour créer les 4 œuvres de «Mon ami l’automne». Selon lui, cette collaboration a commencé après un travail de dialogue et d’échange d’idées avec Bassry Aïcha.
Les textes de ce porte folio sont multilingues, traduits de l’arabe à l’espagnol par Abdellatif Zennan et traduit au français par Touria Lkbal. Selon la maison d’édition, les œuvres sont éditées en série limitée, signées et numérotées. «Le présent folio est une des 40 rencontres entre écrivains et plasticiens parue aux éditions Marsam, dans la «Collection Offrande»» indiquent les éditeurs. Par ailleurs, «Mon ami l’automne» n’est pas la première expérience du genre porte-folie de Bassry Aïcha et Bennani Moa. La première avait auparavant collaboré avec Abbdellah Hariri pour l’œuvre «La richesse du livre pauvre» éditée chez Gallimard. Bennani Moa était, quant à lui, co-auteur du livre d’art, «Clair obscur» conçu avec l’écrivain Tahar Benjelloun.
Bassry Aïcha est membre de la maison de poésie et de l’Union des écrivains du Maroc. Elle a à son actif neuf recueils de poèmes. Certaines de ses œuvres ont été traduites en français, espagnols, catalan, italien ainsi qu’en turc. On cite parmi elles, «Après-midi», «D’un balcon assombri», et son dernier recueil «L’insomnie des anges» paru aux éditions Marsam.
Bennani Moa est licencié en arts plastiques, peinture, gravure de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Paris. Son long itinéraire est marqué par de nombreuses expositions au Maroc et à l’étranger.
Selon le critique d’art D. Poitier, «les œuvres de Mohamed Bennani, telluriques et colorées, matériques et mystèrieuses, révélations par la perfection de leur équilibre sont semblables à de petites fenêtres ouvertes sur le cosmos immense».

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