Le rôle des médias professionnels demeure capital dans les sociétés en tant qu’outils d’inclusion et d’émancipation, en dépit de la montée en puissance des médias numériques et des réseaux sociaux, a souligné, jeudi à Nouakchott, la présidente de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, Latifa Akharbach.
«Les sociétés auront toujours besoin de médias professionnels, outils d’inclusion et d’émancipation», a déclaré Mme Akharbach, présidente en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication, qui s’exprimait à l’ouverture d’un colloque international sous le thème «L’audiovisuel à l’ère du numérique : acquis et défis».
Malgré les grandes opportunités apportées par les médias numériques et les réseaux sociaux en termes d’accès à l’information et à la connaissance et de démocratisation de la liberté d’expression, poursuit Mme Akharbach, le rôle des médias audiovisuels, notamment publics, demeure capital pour la santé démocratique des sociétés, l’animation du débat public, l’expression du pluralisme ou encore le renforcement de la cohésion sociale.
La présidente de la HACA a rappelé que le développement de l’offre audiovisuelle nationale et de proximité est une question d’importance capitale pour les sociétés africaines en prenant l’exemple de l’évolution que connaissent les industries culturelles et créatives sur le continent.