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Alejandro Guillan: «Aussi bien les rythmes que les chants marocains ont des points en commun avec ceux de l’Espagne»

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Entretien avec Alejandro Guillan : Créateur du projet Baiuca

[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Le projet musical Baiuca vient d’être présenté au 51ème Festival national des arts populaires à Marrakech qui s’y est poursuivi jusqu’au 5 juillet. Son créateur, qui en dévoile les contours, s’exprime sur sa participation à cette manifestation grandiose. Alejandro Guillan explique également les particularités des arts populaires espagnols et leurs points communs avec ceux marocains. [/box]

ALM : Qu’est-ce que cela vous fait-il de participer au Festival des arts populaires de Marrakech ?
Alejandro Guillan : Nous sommes très contents de pouvoir être ici à Marrakech et participer à ce grand festival. Dès qu’on a reçu l’invitation de l’Institut Cervantès de Marrakech et de l’ambassade d’Espagne à Rabat nous n’avons pas hésité à réserver la date dans notre agenda pour partager notre culture.

Quelles seraient les caractéristiques des arts populaires espagnols ?
Les arts populaires espagnols sont très différents selon les régions mais ils ont tous en commun la caractéristique de garder leur attachement aux racines. Nous présentons la musique folklorique du nord ouest de l’Espagne, et précisément celle de la Galicie, tout en la mélangeant avec des rythmes contemporains.

Existe-t-il des points communs entre les arts populaires espagnols et ceux marocains ?
Oui, beaucoup. J’ai eu l’occasion de voir ce soir quelques présentations marocaines et je trouve que, aussi bien les rythmes que les chants ont des points en commun avec ceux de l’Espagne.

Certains publics pensent que le flamenco est le seul art populaire en Espagne. Quel commentaire en faites-vous ?
C’est exactement pour ça qu’on est là à Marrakech pour montrer qu’en Espagne il existe bien d’autres genres de musiques populaires très différents du flamenco qu’on trouve surtout dans la zone du sud de l’Espagne (Andalousie). C’est une occasion pour le public de Marrakech de découvrir d’autres rythmes, précisément ceux de la Galicie.

Pourriez-vous nous expliquer le projet Baiuca ?
Baiuca est le projet folklorique révélation non pas seulement en Espagne, mais aussi dans le monde. Le mélange de rythmes traditionnels galiciens et électroniques contemporains, en une sorte de found footage qui redéfinit les codes de la musique traditionnelle galicienne à travers un regard absolument actuel mais aussi futuriste, lui a permis de donner presque 90 concerts en un peu plus d’un an.
Il s’est produit dans la plupart des festivals espagnols les plus importants. Il a notamment clôturé l’année 2019 avec plus de 60 performances dans plusieurs pays tels que le Maroc, le Royaume-Uni, l’Italie et le Portugal ; il s’est également produit à guichets fermés dans des lieux emblématiques tels que le Teatro Lara de Madrid et d’autres salles des plus importantes du circuit de la musique live en Espagne.

Il est accompagné en direct par Adrián Canoura, qui projette en multi-écrans et utilise des synthétiseurs d’images et des caméras lui permettant d´enregistrer en direct et d´intervenir dans la projection. Se joignent également à lui le célèbre percussionniste galicien Xosé Lois Romero et les sœurs pandereteiras/cantareiras Andrea et Alejandra Montero, qui l’accompagnent en chantant et en dansant en direct.

 

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