Culture

Amel et Imane, deux marocaines à la Star Ac’

© D.R

La Star Ac’ Liban n’a rien à envier à celle de la France. C’est du moins ce que pense la chanteuse franco-tunisienne Lââm, invitée d’honneur du «prime» du vendredi 12 janvier. Celle qui aime «chanter pour ceux qui sont loin de chez eux» a été particulièrement émue par le niveau de participation des candidats maghrébins venus spécialement de Tunisie et du Maroc. Deux jeunes filles qui représentent le Royaume dans cette compétition qui promet au gagnant (e) les clefs du succès dans le monde de la chanson arabe. Amel Lembary et Imane Moulabbi font partie des élèves les plus studieux de l’Académie.
Née en 1987, Amel Lembary poursuit ses études en droit à Rabat. Depuis la semaine dernière, elle se trouve à la tête du Top 5 classifiant les étudiants les plus brillants à la fin de chaque «prime». Cette jeune salétine qui adore le chanteur libanais Rami Ayash s’est singulièrement distinguée par son talent et surtout son assiduité dans le travail. Des efforts qui viennent d’être récompensés par un voyage… à Venise. De l’avis de Roula Saâd, la directrice de l’Académie, Amel est «rêveuse» et «romantique» et mérite ce moment de répit et de détente.
Au Maroc, les fans de la quatrième édition de cette émission de téléréalité suivent avec beaucoup d’intérêt le parcours d’Amel. Les capsules quotidiennes diffusées par la chaîne libanaise LBC, à 17h GMT, donnent un bref aperçu sur la vie de chaque candidat et Amel a été spécialement mise en lumière depuis qu’elle a eu le béguin pour un autre apprenti chanteur. Ses astuces et autres ruses pour séduire le Koweïtien Ahmed Dawood sont les plus suivies. Des inconditionnels de la Star Ac’ ont même créé un site Internet (www.amellembary.org) dédié spécialement à elle et où l’on peut suivre de très près les derniers développements de cette histoire à l’eau de rose. Pour sa part, Imane Moulabbi, 24 ans, a eu également droit de cité sur la Toile (www.imanemoulabbi.org). Certes, moins fréquenté que le premier, son site permet aux fans de cette candidate de saluer son tempérament. Cette jeune Casablancaise, qui vient de terminer ses études en pharmacie en Russie, ne jure que par Wael Kfouri, Elissa, Nancy Ajram et Massari. Elle a été plébiscitée la plus sexy des académiciennes devançant ainsi les Libanaises qui sont pourtant connues pour leur charme irrésistible.
Avec sa fine taille, ses 50 kilos et son regard envoûtant, les étudiants la comparent même à la belle actrice américaine Angelina Jolie.
Bienvenue dans le mode du rêve, des strass et des paillettes !
Le culte de la célébrité est cultivé sous les feux des projecteurs par l’émission-phare d’Endemol. Au concept de la téléréalité propre à la Star Academy, certains associent une dose de voyeurisme rappelant la très controversée émission «Big Brother» (Voir encadré).
Certes, une bonne partie du programme repose sur la participation à des cours (chant, danse, théâtre et sport), mais le fait de pouvoir suivre à la trace des hommes et des femmes triés sur le volet, en fonction des desiderata de la production, influe positivement sur l’audimat. 
Dans cette grande école du showbiz, les élèves ont un seul objectif :  être une vedette. «Je suis une star», dit la chanson officielle de cette édition où le Star System fonctionne à fond.

Big Brother vous regarde
Big Brother est un personnage fictif, créé par le journaliste et écrivain britannique George Orwell pour son roman « 1984 » publié en 1949. C’est la figure emblématique du Parti unique, dont il est le supposé créateur et auquel les citoyens de «l’Océania» vouent un véritable culte de la personnalité. Dans toutes les rues, il est représenté sur des affiches par un visage masculin, fixant l’observateur dans les yeux, qui se veut à la fois rassurant et sévère. Big Brother a ainsi inspiré Endemol pour produire le genre d’émissions qui font fureur aujourd’hui dans divers pays du monde.  

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