Culture

Amir Karim Elbachari, un jeune réalisateur attaché à l’histoire du pays

© D.R

Le jeune cinéaste marocain Amir Karim Elbachari, fort passionné pour les métiers du cinéma et de la télévision, affiche de fortes ambitions. Et il y tient ! En voici l’expression après un échange rapide avec lui.

Il aspire à offrir «une formation en cinéma et télévision à la génération montante, notamment pour des films documentaires et historiques». L’ambition est exprimée à ALM par le jeune réalisateur qui met l’accent sur l’histoire du pays. Il est vrai que celle-ci est enseignée dans les programmes scolaires, cependant il trouve que certains jeunes de sa génération ne la connaissent pas assez bien. Dans ce sens, il donne l’exemple de l’histoire de Fatima Fihrya et Zineb Nafzaouia entre autres. Pour lui, la voie artistique est susceptible de contribuer à cet apprentissage.

Avoir une «empreinte »
« Je préfère avoir une empreinte dans mon pays avec une œuvre qui serait utile pour le public marocain », révèle-t-il à propos de son attachement aux origines. Là où il a reçu sa formation et travaillé avant de partir sous d’autres cieux à cet effet. En abondant dans le sens de cette touche, il se propose même d’offrir une «master class» pour la nouvelle génération parmi ses pairs. Pour l’heure, il a travaillé pour le compte du groupe de chaînes MBC. Comme il a collaboré avec RedOne pour le Mondial au Qatar. De plus, il a contribué avec la chaîne «Errayane » pour les fins d’un documentaire. Tout cela fait qu’il soit apprécié ici et ailleurs. Quant aux obstacles qu’il peut rencontrer, il se veut confiant. «J’essaie de faire de mon mieux et révéler mes compétences selon les expériences», confie-t-il. Le tout en révélant ses projets.

Des œuvres sur des sujets d’actualité
A cet égard, Amir annonce deux films cinématographiques dont l’un est intitulé «Bidoune Dikrayate» (Sans souvenirs). «C’est une œuvre sur l’impuissance sexuelle. Un film qui traite des tabous dans le quotidien vécu du monde arabe et marocain», précise-t-il en rappelant une soumission au Centre cinématographique marocain (CCM). En outre, le jeune réalisateur a un «projet de feuilleton pour la chaîne turque TRT». «Pour le moment, j’attends la réponse pour pouvoir en entamer le tournage entre le Maroc et la Turquie», avance-t-il. Et ce n’est pas tout ! Amir prépare un long-métrage comique intitulé «Al Kism El Mafkoud » (classe perdue). Une œuvre qui, d’après lui, traite de la souffrance dans l’éducation du côté des parents qui en parlent constamment ces derniers temps et du côté des enseignants ou des professeurs, notamment des femmes, qui à leur tour souffrent surtout quand ils sont affectés dans une zone rurale enclavée, la femme aussi souffre dans une zone enclavée. «Ce film traité de façon comique est destiné à tous les publics», détaille-t-il. Mieux encore, il a un projet avec la SNRT concernant un documentaire appelé «Al Maourouth Al Hay» (L’héritage vivant). De quoi abonder dans le sens de son fort attachement à l’histoire. «Des réunions sont prévues ce mois-ci à cet égard », indique-t-il en annonçant d’autres projets pour la même société.

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