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«Anima–Le jardin magique à Marrakech» : Voyage dans un espace spirituel

© D.R

Un beau livre de photographie illustrant la mystérieuse beauté du jardin magique de Marrakech «Anima» sera présenté le 28 septembre à Marrakech. Ce livre qui porte le même nom que le jardin est paru pour la première fois en avril 2018. Il donne à voir des textes de la journaliste culturelle Andrea Schurian et plus de 200 photographies de la photographe Albina Bauer. Celle-ci a accompagné l’évolution du jardin avec sa caméra dès le début. Elle a saisi les progrès de «l’enfant» qui grandissait au rythme des saisons et à chaque moment de la journée. Parmi les plus de 8.000 photographies, des images ont été choisies pour le livre qui témoignent surtout de la pleine floraison du jardin. «Pour elle, Anima est un espace spirituel initié sans concept architectural et d’horticulture, mais en suivant sa propre force créatrice spontanée. L’intention d’Albina Bauer est de créer un espace émotionnel, qui stimule et éveille les sens, qui offre au visiteur inspiration et énergie. La composition de plantes et d’œuvres d’art naquit moins de l’esprit intellectuel que du dévouement, de la prudence et de l’envie de mettre au monde un lieu formidable, merveilleux et magnifique», indique à ce sujet la curatrice Susanne Angerholzer. Situé sur la route de Marrakech dans le Haut Atlas, cet espace a été créé par l’artiste autrichien André Heller.

En employant toutes ses expériences, tous ses talents et toutes ses épargnes, il commença à créer le jardin magique dans lequel les pétales, les boutons de fleur et les œuvres d’art surgissent en couleurs vibrantes au sein du vert intense des plantes exotiques. Outre la présentation de ce livre, Anima accueillera une exposition photographique de l’artiste franco-marocaine Leila Sadel. Celle-ci dévoile jusqu’à mars 2019 des œuvres photographiques et des objets d’art. Ayant grandi à la fois au Maroc et en France, le travail de cette artiste se situe dans le champ d’une œuvre poétique, marquée par des souvenirs d’une enfance marocaine et le besoin de s’adapter aux nouveaux environs européens. Ses œuvres représentent ainsi souvent une sorte d’«archéologie des souvenirs». «Mon cheminement artistique est ponctué de moments de collecte d’éléments (images, textes, sons, objets) qui m’imposent un temps d’observation et d’appropriation du contexte où je me trouve. Dans mon travail, des éléments de l’ordre du présent et du passé s’entrecroisent pour donner forme à quelque chose d’autre sous forme de photographies, d’installations, de dessins ou de vidéos des moments singuliers», explique-t-elle.

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