Culture

Autour de Driss Chraïbi, pour l’amour de la lecture

© D.R

«La lecture est une amitié», disait Marcel Proust. Cela l’ont bien compris les initiateurs du Book Club notamment le département de littérature de la Fondation ONA. Ainsi après les rencontres consacrées aux romans «Léon l’Africain» d’Amine Maalouf, «Rêves de femme» de Fatima El Mernissi, «Belle du Caire» de Najib Mahfoud, c’est au tour du roman de Driss Chraïbi, «Le passé simple» d’être au centre de la quatrième rencontre du Book Club, prévue le mardi 6 octobre à 21h30 à la Villa des arts de Casablanca. «Le passé simple» (1954), une oeuvre percutante où l’auteur décédé en 2007, un des grands écrivains marocains de langue française, crie toute sa rage face au despotisme patriarcal. «Achetez le livre ou empruntez-le, et venez participer», appellent les organisateurs. Et le concept est simple : les participants sont invités tout d’abord à lire le livre, ensuite à venir partager leurs idées et opinions. «Ce concept simple a pour but d’encourager les gens à lire tout en créant un échange autour d’une œuvre choisie par les membres de ce club», a expliqué Nezha Khalil responsable du département littéraire à la Fondation ONA. Et de préciser : «Nous nous sommes jusqu’à maintenant consacrés aux auteurs arabes, mais on va également s’acheminer vers d’autres auteurs». Et ce sont l’échange, le dialogue, la découverte et la connaissance les maîtres mots de cette pause littéraire.
Un lien concret, à savoir la lecture d’une même œuvre, et un débat autour d’elle dans une même langue, ici en l’occurrence, le français, réunissent les différents intervenants du Book Club, qu’ils soient marocains, français espagnols ou autres autour d’un même patrimoine littéraire universel. Pour permettre à tous les membres du Book Club d’interagir et d’échanger leurs idées, le nombre de chaque rencontre à été limité à quinze personnes. Aussi, pour promouvoir la lecture et en même temps cet esprit d’ouverture et de savoir, principaux moteurs de cette manifestation, ainsi que pour permettre à un maximum de personnes de participer, les organisateurs ont exprimé leur disposition à créer d’autres Book Clubs, si le nombre de participants le permet, notamment des Book Clubs arabophones, pour adolescents, ou pour enfants… A noter qu’il est absolument nécessaire de lire le livre pour pouvoir participer à cette réunion littéraire mensuelle à l’issue de laquelle un compte-rendu est rédigé par un des fidèles membres du club et distribué à tous les participants. Et pour conclure, rien de tel qu’une citation de Marcel Proust, lui qui disait: «La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire: elle ne la constitue pas». Alors à vos livres ! Pour plus d’information, contactez Nezha Khalil au [email protected].

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