Ayoub Hattab sort «Qendil»

Il expose à travers le clip une histoire de préjugés et d’hypocrisie

Après «Khayef», le jeune chanteur compositeur et guitariste Ayoub Hattab revient cette fois-ci sur la scène musicale avec «Qendil». Il s’agit d’un nouveau single sorti tout récemment sur les réseaux sociaux. Tournée en vidéoclip, cette chanson a pu amasser 42.727 vues en à peine quatre jours. Ayoub Hattab expose à travers ce clip une histoire de préjugés et d’hypocrisie, un vécu où tout le monde a été pris au piège. «Le mot Qendil en arabe marocain ou «Lampadaire» est le titre de ce single ingénieux, son utilisation est démontrée comme étant un objet qui illumine le chemin du personnage en lui montrant les vraies intentions de chaque personne autour de lui», lit-on dans une note d’information. Plus qu’un passionné, Ayoub Hattab est habité par l’amour de la musique depuis l’âge de 15 ans lorsqu’il gratte les cordes de sa première guitare.

Influencé par les genres musicaux qui ont marqué cette époque, il reste fidèle à son style initial d’indie rock et l’indie pop, qui s’adaptera à son évolution et à ses textes. De père marocain et mère algérienne, le chanteur casablancais porte en lui l’amour des deux pays et le reflet de l’alliance humaine et culturelle du Grand Maghreb. Il fut l’auteur-compositeur et vocaliste du groupe Haraj créé en 2014. Pendant une courte période Ayoub Hattab a cumulé l’amour du public qui lui a valu le prix du concours «Hiba_Rec session Rock», en 2018 (initié par la Fondation Hiba), ainsi que le tremplin d’l’Boulvard (initié par l’association l’Boulevard) en 2014 et la première place à «Born That Way». Le jeune musicien dispose à son actif une trentaine de concerts et chansons travaillés et créés avec une âme indie et une interprétation personnelle.

Aujourd’hui, avec «l3ouama», qui est à l’origine de sa popularité, «Bla matsenani», qui le fait connaître, «Khayef» et le nouveau-né «Qendil», Ayoub Hattab signe son parcours solo en assumant ses influences multiples et combinant la puissance du rock et la douceur de l’indie-pop.