Culture

Aziz Hattab, un révolté contre le portable ?

© D.R

ça bouge chez l’acteur marocain Aziz Hattab! L’artiste annonce plein de nouveautés. Entre des rôles sur les petit et grand écrans, le comédien fera bientôt différentes apparitions dont voici les contours.

En peu de temps, Aziz Hattab annonce sa participation dans deux œuvres. A commencer par le long-métrage «Moul Téléphone» (Phone Breaker) de son réalisateur Hamza Atifi. Dans cette œuvre produite par Caestus films, l’acteur se produit aux côtés d’artistes de renom. Au-delà de ce casting, l’intrigue de cette production, qu’il partage tout récemment, semble assez particulière.

S’affranchir du téléphone?
C’est du moins ce que laisse voir la bande- annonce de cette œuvre cinématographique qui met cette star en jeu. C’est un Aziz Hattab qui y affiche un tempérament irrité à chaque sonnerie de téléphone. Il se sent même dérangé quand une personne est en conversation. Un acte qui ne le laisse pas indifférent pour finir par arracher l’appareil à son propriétaire et le jeter dans l’eau ou par terre. D’où l’intitulé du film «Phone Breaker». Dans le trailer de ce film, le personnage, qui se masque parfois, se sent également dérangé lorsqu’une personne manipule son mobile en pleine projection de film dans une salle de cinéma. En tout, le comédien se donne, tel qu’il le révèle dans le scénario de ce film, une «mission». «Je peux servir et sauver la société», s’exprime-t-il, à ce propos, dans son dialogue. Des actes qui suscitent différentes réactions colériques d’autres protagonistes dans l’œuvre qui le qualifient de «super héros». Quand bien même, la démarche entreprise par l’artiste, telle que conçue par le réalisateur, demeure judicieuse de par l’emprise du portable sur le quotidien. Un attachement qui se manifeste par la recherche et le partage de contenus parfois insignifiants tout en suscitant l’intérêt d’internautes qui les activent avec un volume élevé. De quoi déranger l’entourage sans parler de ceux qui filment d’autres à leur insu ou répondent au téléphone à haute voix! Ainsi, cette intrigue se veut visiblement d’inciter à s’affranchir du portable. Et ce n’est pas tout !

A l’affiche de «Décalage»
Dimanche soir, la star partage l’affiche du film «Décalage» réalisé par la jeune Ghita Sarhani. Une illustration qui laisse voir, sur le compte officiel Instagram de l’acteur, un personnage tout triste et seul sur un banc de jardin. De quoi exprimer visiblement un certain décalage entre la réalité et le vécu. Outre ces deux œuvres, ce comédien s’affiche dans le feuilleton télévisé «Ila Dak El Hal» (Si l’étau se resserre) diffusé sur Al Aoula. Il s’y glisse dans la peau de «Karim» qui lui vaut une grande appréciation de la part des téléspectateurs. En outre, il était en juin dernier dans la ville ocre pour le tournage de «Elli wkaa f Marrakech, yebka f Marrakech» (Ce qui s’est passé à Marrakech, y reste). Il figure, de plus, dans le casting de l’œuvre télévisée «Ennsiba» (La belle-mère). Aux côtés de ses performances en productions, l’artiste s’affiche dans des publicités. Comme il est connu pour ses rôles qui ne se ressemblent pas. Ainsi, l’artiste, qui a récemment participé également dans le feuilleton «Bghite Hyatek» (Je veux mener ta vie) diffusé sur la chaîne 2M, ne cesse d’enchaîner les performances. Entre autres, il a pris part au long-métrage «Green Card», dans le feuilleton «Tzwej Ma Kalha Lya» (Il s’est marié à mon insu), dans le long-métrage «Derba Ferras» (Headbang Lullaby) de Hicham Lasri. Entre-temps, il s’affiche dans d’autres téléfilms comme «Chrif Moul Baraka» (Le notable à la Baraka) et bien d’autres. Cependant, ses personnages ne se ressemblent pas. A chaque fois, il se glisse dans une nouvelle peau qui lui vaut l’appréciation du public petit et grand après s’être affiché, avec la participation d’autres comédiens appréciés aussi des téléspectateurs, dans différentes sitcoms. En tout, les Marocains se souviennent bien de cet artiste depuis ses débuts et témoignent de sa capacité à interpréter différents personnages.

C’est le titre de la boite
Retour sur la carrière de l’artiste
Profil : Outre ses rôles hilarants, Aziz Hattab interprète le rôle du cruel. Son premier personnage du genre était, tel qu’il le révèle dans un entretien accordé à ALM, dans «Bnat Lâassas» (Les filles du concierge). En fait, il y a joué le rôle du «cruel qui ne se qualifie pas ainsi tout en considérant ses démarches correctes et logiques sans tenir compte de son entourage. C’est une manière de montrer, à travers cette œuvre, le comportement des personnes qui sont comme ce personnage». L’occasion pour lui de jouer pour la deuxième fois consécutive le rôle d’un homme avancé en âge après «Yacout et Anbar». De surcroît, il manifeste sa passion pour l’art des chikhates dans le feuilleton «Al yatima» (l’orpheline). Comme il s’ajoute au casting de la 2ème saison de «Dar El Ghizlane» de Driss Roukhe et s’affiche dans le film «Les nains» de son réalisateur Hicham Lasri. Mais l’œuvre qui continue à lui valoir l’appréciation du public, c’est «La classe n°8». Un téléfilm dans lequel il joue le rôle d’un élève turbulent aux côtés d’autres stars.

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