Il participera lundi à une exposition collective
Il ne manque pas d’immortaliser des événements d’envergure internationale et nationale. Après avoir dédié son oeuvre au port du masque obligatoire en temps de coronavirus, l’artiste- peintre marocain Aziz Tounsi vient de concevoir une autre en prélude à sa participation à une exposition collective prévue à partir du 28 juin. Un événement qui se tiendra à l’initiative du club des arts plastiques, présidé par Lamiae Mimite, au sein de la faculté des sciences à Rabat, et à l’occasion de la journée mondiale des océans célébrée chaque année le 8 juin. En détail, l’oeuvre de cet artiste, qui est, comme il le précise, une «première en son genre» dans son parcours, exprime, tel qu’il l’explicite, «les richesses des océans ainsi que les dangers qui les guettent».
M. Tounsi, qui fait dans la peinture à l’huile, ne manque pas également de laisser voir sa « joie et fierté» de prendre part à cet événement qui a pour thème «L’océan est source de vie, restaurons ses écosystèmes ». L’objectif étant, selon le club, de promouvoir le rôle de l’art pour le développement durable entre autres. D’après la même structure, cette exposition offrira aussi la possibilité d’admirer les expressions artistiques des jeunes sur les merveilles et beauté de l’océan, la vie dans ce milieu, les impacts de la pollution sur la biodiversité, les effets de la pollution par le plastique, ainsi que l’impact du réchauffement climatique sur l’océan. Outre cet artiste, d’autres prendront part à cet événement. Il s’agit de Rhomani Mustapha, Chenaai Aomar, Boukhalifi Lahcen, Nhari Lamyae, Boussaboun M’hamed et du club organisateur. A lui seul, M. Tounsi n’est pas à sa première oeuvre consacrée à des faits marquants.
Plutôt, il réserve d’autres au patrimoine marocain. Chose qu’il fait à travers sa collection intitulée « Nostalgie de la vie » qui est, comme il le rappelle, le résultat d’une « recherche sur l’humain ». Le tout en introduisant des éléments qui impactent le quotidien des Marocains. C’est le cas d’une de ses oeuvres meublée d’une théière et de kif. «C’étaient des objets utiles pour accompagner le baroud et les armes lors des rencontres de résistants au colonisateur qui était contre les zaouiyas. Les Marocains à l’époque ont donné l’idée par le thé et le kif que leurs rencontres étaient destinées à l’animation et non aux plans de résistance.
C’était intelligent de leur part», ajoute l’artiste qui fait dans le surréalisme. En documentant ces événements, cet artiste, qui fera visiblement pareil avec d’autres, fait preuve d’une grande créativité.