Culture

Biennale internationale de Casablanca : Une plate-forme de rencontre et d’échange

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«Récits des bords de l’eau» sera le thème de la 4ème édition

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L’exposition «Récits des bords de l’eau» prendra la forme d’un «laboratoire» pluridisciplinaire comprenant espaces de réflexion, processus créatifs, ainsi que des expositions d’œuvres existantes ou nouvellement créées.

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La ville blanche sera bientôt transformée en cité artistique. Elle accueillera cette année la 4ème Biennale internationale de Casablanca. Initiée en 2012, cette manifestation a pour but de créer un dialogue interculturel entre les artistes marocains, africains et la scène internationale. «Avec cette 4ème édition, la Biennale internationale de Casablanca aura l’ambition de se positionner comme plate-forme d’échanges artistiques à la fois inscrite dans son contexte local et ouverte sur le monde», indiquent à ce sujet les organisateurs. Dans ce sens, cette édition se déroulera sous le thème «Récits des bords de l’eau».

Ce thème s’inspire d’Ifitry, la résidence d’artistes de la Biennale située près d’Essaouira, faisant face à l’océan Atlantique. «La Biennale proposera de réfléchir sur la position géographique du Maroc au carrefour du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne et de l’Europe, et de la manière dont cela se reflète dans les arts. Elle examinera également la relation historique du pays avec la notion de voyage et de transit, depuis l’héritage du voyageur du XIVè siècle Ibn Battouta (1304-c.1368/1377), l’un des premiers géographes du monde, jusqu’à la position actuelle du Maroc comme passerelle vers, et gardienne de, l’Europe forteresse», indiquent les initiateurs dans une note d’information.

En effet, le projet dont la direction artistique est confiée à Christine Eyene s’appuiera également sur de précédentes recherches et un intérêt pour l’histoire et les expériences contemporaines de territoires insulaires dont l’île de la Réunion, la Grande-Bretagne «pré-Brexit» et le Japon. «Le titre de la biennale provient d’ailleurs de rencontres avec les cultures de l’ère Edo (entre 1603 et 1868) au Japon».

À cet égard, la manifestation proposera également d’examiner les interconnexions entre les îles et les relations de pouvoir existant avec les territoires continentaux. «L’exemple des récents ouragans qui ont dévasté les îles des Caraïbes et les disparités dans l’aide fournie aux personnes touchées n’a fait que mettre en exergue des problématiques bien connues et abordées depuis des décennies par des penseurs et militants allant d’Edouard Glissant à Françoise Vergès, pour ne citer qu’eux», explique-t-on.

De surcroît, l’exposition «Récits des bords de l’eau» prendra la forme d’un «laboratoire» pluridisciplinaire comprenant espaces de réflexion, processus créatifs, ainsi que des expositions d’œuvres existantes ou nouvellement créées. Par ailleurs, les organisateurs ont lancé un appel à candidatures ouvert jusqu’au 31 mars aux artistes professionnels marocains et internationaux désirant participer à cette édition.

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