Culture

«Casablanca Nid d’artistes» : Un témoignage de l’ébullition créative de la ville

© D.R

Edité par Malika éditions et parrainé par la Fondation BMCI

«Casablanca Nid d’artistes» est l’intitulé du beau livre co-écrit par la romancière Leila Slimani et l’essayiste Kenza Sefrioui. Edité par Malika éditions et parrainé par la Fondation BMCI, cet ouvrage regroupe le travail de 115 artistes casablancais. C’est une promenade émotionnelle dans la capitale économique du Maroc, qui nous fait découvrir une ville haute en couleur et témoigne de son ébullition créative. Écrivains, musiciens, cinéastes, comédiens, photographes, plasticiens, danseurs, performeurs… ils sont plus d’une centaine à partager les émotions que leur inspire Casablanca, entre souvenirs, cris du cœur, déclarations enflammées ou coups de gueule. «C’est une autre Casablanca que nous voulons raconter.

Tout comme Paris avait envoûté les artistes de son époque, Casablanca est un foyer artistique vivace et multiforme. Un objet de fascination. Dans ce livre, nous irons donc à la rencontre des artistes casablancais pour explorer leurs univers et pour comprendre ce que la ville blanche apporte à leur créativité. Comment elle les nourrit, les bouscule, les fascine», a écrit l’écrivaine Leila Slimani dans la préface du livre. La journaliste et essayiste Kenza Sefrioui a écrit quant à elle: «Lire, écouter, voir Casa, c’est aller à la rencontre d’une ville dure, à la fois creuset d’espoirs et laminoir à rêves. Ses artistes le disent, dénoncent, font entendre les silences de ce qu’on voudrait occulter».

Aux témoignages émotionnels des artistes répondent les photographies de Cécile Tréal et Jean-Michel Ruiz. «Nous avons voulu montrer une Casablanca que les gens ne connaissent pas». Entre textes, photographies et œuvres d’arts, Casablanca Nid d’artistes nous invite à une exploration inédite et poétique de la capitale économique du Royaume. «Casablanca, j’adore et je déteste à la fois. J’aime son humidité, son âpreté, ce bruit et ce brouillard la nuit, presque apocalyptique. C’est une ville folle, comme peuvent l’être Beyrouth ou Rio.

Elle ressemble à Los Angeles, pour sa lumière très particulière sur l’océan et son mode de vie le conservatisme en plus, et la difficulté pour une femme d’être dans l’espace public. C’est presque un anti Paris, car la rue y est plus colorée, plus surprenante et aussi plus violente. Ni marocaine, ni française, c’est une ville qui casse les stéréotypes. Une ville hybride», extrait du témoignage de la réalisatrice Laila Marrakchi.

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