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Chakib Benomar, un pionnier du «drama» s’en va

© D.R

Il est décédé jeudi à Rabat

Bien que sa dernière réalisation remonte à 2014, son professionnalisme est toujours apprécié et évoqué par les artistes. Ce sont ses œuvres qui immortaliseront d’ailleurs son nom. Chakib Benomar est, hélas, décédé jeudi à Rabat, des suites d’une longue maladie à l’âge de 72 ans, cependant ses réalisations contribueront indéniablement à préserver sa renommée parmi les générations futures. Celles anciennes se souviennent bien de ses oeuvres à succès. Entre le feuilleton «Diab fi daera» (Des loups dans un cercle), qui lui a valu d’être sacré meilleur réalisateur au Festival de la télévision du Caire en 1998, et «Khouyout El Ankabout» (Toile d’araignée), son dernier feuilleton, le public marocain était bien servi. Avec une douzaine d’œuvres dramatiques télévisées au compteur, le réalisateur disparu, qui était l’un des pionniers de la fiction télévisée au Maroc, où il a fait ses débuts au milieu des années 1970, a eu un grand succès auprès des téléspectateurs et des professionnels.

A propos de son parcours, le jeune réalisateur Raouf Sebbahi, qui n’est autre que son gendre et l’époux de sa fille, Khaoula, s’exprime sur sa page officielle Facebook : «Après avoir combattu avec noblesse toutes les difficultés, tu as mené une vie pleine d’humour et d’amour». «En tant que génie, tu as créé une histoire complexe», enchaîne M. Sebbahi en qualifiant son beau-père disparu de «Shakespeare du Maroc». De son côté, l’actrice Fatima Boujou ne manque pas de remonter le temps. «J’ai eu l’honneur de collaborer avec le défunt, après mes études à l’Isadac, dans son feuilleton «Hob w mezah» (Amour et humour)», évoque-t-elle. Cette artiste, qui loue les bonnes manières du regretté avec les jeunes acteurs, rappelle également les œuvres du réalisateur. Elle cite ainsi «Attamane» (Le prix), «Salef Azzamane» (Les tresses du temps), «Echraâ âtana arbâa» (Nous avons droit à quatre femmes), «Nissae (Les filles de la famille) Al Errandi» et «Saharat El Akalim» (Les soirées dans les provinces) entre autres.

Et ce n’est pas tout ! Le défunt, diplômé de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) à Paris en 1971, a, comme le rappelle l’artiste Abdelkhalek Abdou Belfquih, eu un Wissam Royal après avoir réalisé la cérémonie d’ouverture des Jeux méditerranéens. Une trajectoire artistique exemplaire pour la fille et le gendre du regretté ainsi que les générations futures.

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