Culture

Cinéma : Les femmes attaquent les sujets graves à Toronto

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Tchernobyl, la Shoah, ou encore des étudiantes qui se prostituent: les réalisatrices s’emparent aussi de sujets graves au Festival international du film de Toronto, refusant l’idée même qu’il puisse exister un «cinéma de femme». «Quand j’aborde un sujet, j’y mets ma sensibilité mais rien ne dit que je suis une femme ou un homme. D’ailleurs on ne précise pas le metteur en scène est homo, hétéro… on voit un film, c’est tout», balance la Française Anne Fontaine. Elle présente à Toronto «Mon Pire cauchemar», une comédie avec Isabelle Huppert et Benoit Poelvoorde. Mais elle a aussi signé, par le passé, des thrillers et des drames et refuse tout net de participer aux festivals de «films de femmes»: «Ca ne veut rien dire». «Les réalisatrices doivent souvent combattre le fait qu’elles sont perçues comme capables de raconter seulement un certain type d’histoires, des histoires douces sur les femmes et les émotions», confiait à l’AFP l’un des directeurs du festival, Cameron Bailey, avant son ouverture. Alors qu’elles savent prouver le contraire. Pour sa première fiction, «La Terre outragée» (Land of Oblivion), la jeune réalisatrice israélienne Michale Boganim a planté sa caméra à Tchernobyl, dans la zone évacuée après la catastrophe de 1986, en été d’abord puis dans les rigueurs absolues de l’hiver. Son film, en deux mouvements, suit l’histoire d’une jeune femme (Olga Kurylenko, ex-James Bond girl) dont le mari est appelé à la centrale le jour de l’explosion, puis qui revient dix ans après, comme guide de visites organisées dans la zone évacuée.

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