Le cinéma rwandais sera mis à l’honneur. Quatre films issus de ce pays sont en lice lors de cette édition.
Le 20ème Festival du cinéma africain de Khouribga, prévu du 9 au 16 septembre, «consacre des prix aux longs-métrages romanciers qui entrent cette année en compétition officielle». La nouveauté est précisée par la fondation initiatrice du festival qui se tient sous le Haut patronage de SM le Roi et commémore lors de cette édition sa 40ème année d’existence.
Ces consécrations comprennent le «Grand Prix Ousmane Sembène» octroyé au film gagnant en compétition officielle et du Prix culturel parallèle appelé «Don Quichotte -Cinéphilia». L’objectif étant, selon la fondation initiatrice, de soutenir les productions cinématographiques africaines. Et ce sont 14 films qui entrent en lice lors de cette édition. Chacun étant le représentant d’un pays. Il s’agit entre autres de «Hayat» du Marocain Raouf Sebbahi, de «L’orage africain» du Béninois Sylvestre Amoussou, de «Wùlu» de l’Ivoirien Daouda Coulibaly et «Les enfants de la montagne» du Ghanéen Priscilla Anani. Le cinéma mis à l’honneur étant celui rwandais dont 4 films sont prévus d’être projetés lors du festival qui rend le 15 septembre hommage à ce cinéma.
Lors de cette édition, la fondation initiatrice du festival rend également hommage au défunt critique de cinéma égyptien, Samir Farid, et à l’actrice marocaine, Sanâa Alaoui. Quant au jury de la compétition officielle de la 20ème édition, il est présidé par Abdellatif Laâbi. Le jury rassemble également l’actrice sénégalaise, Rokhaya Niang, l’artiste-peintre algérienne, Zoulikha Bouabdellah, l’actrice marocaine, Sonia Okacha, le musicien congolais Ray Lima, le producteur et réalisateur mozambicain, Pedro Pimenta, et le président d’Europe Cinéma au Luxembourg, Niko Simon. Ceci étant, la compétition du festival comprend également d’autres prix dont celui du jury, de la réalisation, du scénario, du 1er rôle masculin «Mohamed Bastaoui» et du 1er rôle féminin. Ces prix, dont la valeur est de 400.000.00 DH, sont offerts par OCP outre l’achat des droits de diffusion du film qui remporte le Prix «Ousmane Sembène» (5.000 dollars américains).
Le festival c’est aussi un moment de partage et de réflexion. Cette année, la fondation du festival organise, en partenariat avec la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, dans la prison locale de Khouribga, des conférences traitant de la culture et des droits outre la projection de films destinés aux mineurs, hommes et femmes.
De plus, la 20ème édition fait une approche de l’identité africaine en cinéma. Un sujet prévu d’être traité le 10 septembre par des spécialistes dans le domaine.
Les ateliers sont à leur tour au rendez-vous. Ils sont au nombre de six ayant trait à trois métiers de cinéma, à savoir le scénario, le tournage et le montage numérique.