Cinema

Abdelilah El Jaouhari tourne «Hala Madrid Visca Barça»

© D.R

Il est actuellement en plein tournage à Marrakech

Alors que son film documentaire, «Rajae Bent El Mellah», continue de récolter plusieurs prix à l’échelle nationale et internationale, Abdelilah El Jaouahri est actuellement en plein tournage de son deuxième long métrage «Hala Madrid Visca Barça». Ce film dont le scénario est conçu par Othmane Achekra met en scène l’ambiance que génèrent les supporters lors d’un match entre le Barça et le Réal.

«En principe, c’est une œuvre qui relate un ensemble de faits qui se déroulent dans un quartier populaire», confie le réalisateur. Pour tourner son film produit par Chaoui Production, le cinéaste a fait appel à une sélection de figures du cinéma marocain. Prennent ainsi part à ce long-métrage les artistes Houda Sidki, Abdlahak Belmjahed, Saidia Azgoun, Abdelilah Rachid, Mohammed Hmismsa, Abdellatif Chekra, Omar Azouzi et Abir El Garoui. «Il y a des figures connues sur la scène et autres qui vont participer pour la première fois. Les rôles principaux sont confiés à Abdlahak Belmjahed et Abdelilah Rachid. L’un incarne le bien et l’autre le mal», confie-t-il. Et d’ajouter que «nous avons entamé le tournage il y deux semaines et nous devrons le finaliser en début du mois prochain». Le réalisateur a choisi en effet la ville de Marrakech et ses environs comme décors pour son film.

«Nous sommes actuellement à Tamslhoute mais la plupart des scènes sont tournées dans la ville de Marrakech». Outre ce film dont la sortie prévue l’année prochaine, Abdelilah El Jaouhari prépare d’autres projets en parallèle. «Je travaille il y a six ans sur un film documentaire évoquant l’histoire d’amour entre les Marocains et le cinéma. C’est un projet qui me tient à cœur». Le cinéaste se prépare également pour la sortie nationale de son premier long métrage «Le cri de l’âme», prévue en octobre. C’est une œuvre cinématographique qui a bénéficié des subventions du fonds d’aide du Centre cinématographique marocain d’une valeur de 3 millions 400 centimes. C’est un film qui retrace les années de plomb (1970) via 4 histoires différentes mais qui ont le même dénouement. «C’est un film qui rend hommage à la aïta», indique-t-il. Pour rappel, Abdelilah El Jaouhari a réalisé plusieurs productions artistiques. Ainsi, il compte à son actif le court-métrage «De l’eau et du sang» ayant raflé le prix Poulin d’or au Festival Fespaco de Ouagadougou en 2015. Aussi, Abdelilah El Jaouhari a réalisé le film documentaire intitulé «Rajae Bent El Mellah» qui a décroché dix-sept prix dans plusieurs festivals nationaux et internationaux. Il compte également «La danseuse» et le court-métrage «Clics et déclics».

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