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FICM de Tétouan 2019 : Le cinéma palestinien à l’honneur

© D.R

L’artiste italien Roberto Giacomo Pischiutta président du jury du long métrage

Les préparatifs pour le 25ème Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT), dont les activités sont prévues du 23 au 30 mars, vont bon train. Les organisateurs ont jeté leur dévolu sur l’artiste Roberto Giacomo Pischiutta comme président du jury du long métrage de cette édition. Riche de son expérience cinématographique et musicale, cet artiste italien a composé plus de 150 bandes sonores de films et a remporté de nombreux prix, dont l’Oscar, le David di Donatello, le Rubin Silver, le Bifest pour la meilleure bande sonore, le Soundtracks Stars Award au Show du cinéma à Venise,… Dans sa mission du président du jury, Giacomo Pischiutta sera accompagné, pendant une semaine, de la réalisatrice turque Pelin Esmer, de la réalisatrice ivoirienne Suzanne Kouame, du réalisateur et producteur marocain Jamal Souissi et de l’actrice française Myriam Mézières.

Celui du film documentaire sera dirigé par le réalisateur algérien Malik Bensmaïl, qui sera assisté par le critique marocain Moulay Idriss Jaïdi, le réalisateur tunisien Khalid Ghorbal, la productrice palestinienne Rafia Oraïdi et la cinéaste française Rebecca de Pas. Concernant le jury de la critique, portant le nom de Mustafa Messnaoui, il sera présidé par l’universitaire et critique marocain Mohamed Gallaoui. Ce dernier sera accompagné dans sa mission par le président de l’Association marocaine des critiques de cinéma, Omar Belkhamar, la  critique et journaliste marocaine Amina Barakat, le critique égyptien Ahmed Shawky et l’universitaire tunisienne Lamia Belkaied-Guiga.

Les organisateurs ont porté leur choix sur le cinéma palestinien comme l’invité d’honneur de cette 25ème édition. Les Tétouanais et les invités de la ville sont invités à voir de nouveaux films palestiniens, notamment «Tournevis» de Bassam Jarbawi, «Villa Touma» de Sahi Araf, «Emwas» de Dima Abu Ghosh, «L’exode» de Hind Shoufani, «Bonboné» de Rakan Mayasi, «Le tuyau» de Sami Zaârour, «Zone C» de Salah Abu Nimah, «Le perroquet» de Darren Salam et «La vie des pigeons» d’Abou Shanab. «Il semblerait que le cinéma palestinien, et dès sa naissance, a été d’emblée un cinéma à thèse. Il a, en effet, accompagné les premières manifestations de la lutte armée de son peuple, et a été témoin de la complexité de cette cause juste aux enjeux multiples. C’est le cinéma de la contestation, de la révolte et de la revendication. Il n’en demeure pas moins qu’il a réussi à créer ses vedettes telles que Mohammed Bakri, Hiam Abbass, Maysaa Abdel Hadi et Elia Suleiman», selon les organisateurs.

Le programme comporte pour la même occasion d’autres films, qui font partie de la mémoire palestinienne, parmi lesquels figurent «Fleur des villes» d’Ali Siam, «La Palestine dans l’œil» de Mustafa Abu Ali, «Appel urgent pour la Palestine» et «Lueur de mémoire» d’Ismael Shamoutt ainsi que «Identité palestinienne» de Kassem Hawal.

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