Cinema

Film canadien programmé au FIFM: «Mommy» ou la passion maladive pour la mère

© D.R

L’attachement à la mère a été fort exprimé dans le film canadien «Mommy», projeté mardi au cinéma Colisée dans le cadre du Festival international de Marrakech qui rend hommage au pays de l’erable. Or, cette passion est susceptible de devenir maladive au point de faire d’un adolescent une personne violente. C’est ce qui s’est passé avec le jeune, Steve, interprété, dans ledit long-métrage de son réalisateur, Xavier Dolan, par l’acteur Antoine-Olivier Pilon.

Double séparation

Vu le tempérament impulsif, Anne Dorval, qui s’est glissée dans la peau de la maman Diane, veuve, tente de calmer constamment son fils. Mais elle n’y parvient pas. Une bagarre avec le fils fait qu’une voisine intervienne pour calmer celui-ci. Une tentative qui a réussi dans un premier temps mais qui a fini, au bout du temps, par la même révolte de Steve à l’égard des deux dames. Face à cette situation, la mère, qui a perdu plusieurs emplois pour s’occuper de son fils et nourri des espoirs quant au bel avenir du descendant, a fait le choix de l’interner dans un hôpital psychiatrique. Une séparation qu’elle n’a pu supporter. Quelques jours après, la voisine annonce un déménagement dans une autre ville à Diane. Là aussi, l’héroïne n’a pas pu tenir le coup. Ainsi, elle a subi deux séparations douloureuses. Donc, autant garder le fils qui n’a pas changé de comportement et a choisi de s’évader de l’hôpital !

Regard sur les films canadiens

Outre «Mommy», ALM a eu l’occasion de voir d’autres films canadiens, à l’instar de «Antiviral», projeté lors du festival. Bien que ces œuvres cinématographiques soient susceptibles de ne pas emballer le téléspectateur, elles demeurent fort intéressantes de par le volet social qu’elles traitent entre autres. Aussi, les films canadiens sont marqués par l’action qu’ils ont dû hériter de leur voisin américain.

Ceci étant, le cinéma canadien est parvenu, selon le réalisateur Atom Egoyan qui a présidé la délégation canadienne au festival, à se faire une identité qu’il doit à un groupe de passionnés. Au fil des années, ce cinéma a pu grandir de par les coproductions et la nouvelle vague de cinéastes, tels que Denys Arcand, David Cronenberg et Atom Egoyan. De quoi donner à ce cinéma une diversité de parcours, de genres et d’approches. Ce qui fait également la richesse des œuvres canadiennes, c’est aussi, leur pluralité linguistique et ethnique.

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