Cinema

Kamal Hachkar veut consacrer un film à Hadda Ouakki

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Kamal Hachkar, l’auteur de «Tinghir-Jérusalem: les échos du Mellah», prépare plusieurs projets. D’ailleurs, il vient de terminer le tournage de son documentaire «Femmes et climat». Il s’agit d’un film d’une durée de 15 minutes, dressant le portrait de trois femmes.

«Ce film est réalisé à la demande de l’ambassade de France et de l’organisation ONU Femmes. Il sera projeté dans le cadre de la COP22, qui aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech. Il parle essentiellement de l’agriculture biologique», indique-t-il. Le réalisateur a choisi plusieurs lieux pour le tournage de ce documentaire, à savoir Dar Bouazza, Tinjdad dans la région du Drâa-Tafilalet et la région du Rif.

Le cinéaste se penche sur un autre film. Il travaille actuellement sur un documentaire sur l’amour au Maroc. «Le film sera diffusé en janvier sur 2M», indique-t-il. Kamal Hachkar travaille également sur un documentaire consacré aux chants amazighs. «La poésie amazighe me séduit. C’est une poésie belle et romantique qui met en valeur l’amour». Pour réaliser ce documentaire, le cinéaste a évoqué plusieurs personnalités issues de la culture amazighe. «Je souhaite faire un film consacré à la chanteuse amazighe Hadda Ouakki. Je suis dans mes débuts de recherches. Cette chanteuse a une belle voix et un vrai talent. On remarque malheureusement qu’elle est négligée et n’occupe pas la place qu’elle mérite». Outre ce projet, le professeur d’histoire franco-marocain prépare intensément la sortie de son nouveau film «Retour au pays natal».

«Ce film dont la sortie est prévue début 2017 explore la mémoire à travers le portrait de la troisième génération d’artistes juifs et musulmans qui continuent de perpétuer cet héritage commun du Maroc pluriel». Et d’ajouter: «L’idée est née de mon intérêt à l’histoire et à la culture du Maroc riche et variée. L’école ne transmet pas le savoir de la culture et les aspects culturels. C’est le cas de la culture amazighe qui est marginalisée alors qu’elle est devenue une langue officielle». En fait le jeune cinéaste a plusieurs projets en tête. Il ambitionne d’organiser l’année prochaine un festival consacré aux cultures plurielles de Tinghir. «L’idée est née du constat : le Sud marocain ne possède pas assez de manifestations culturelles. Les jeunes de cette région devraient avoir l’occasion de rencontrer les artistes et les intellectuels», conclut-il.

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