Il sera projeté dans les salles obscures à partir du 18 mars
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Le film mêle les codes du conte marocain à une mise en scène épurée pour observer le rapport à la foi d’une micro-société en pleine mutation.
[/box]Présenté en première mondiale à Cannes et au Festival international du film de Marrakech, «Le Miracle du Saint Inconnu», premier long métrage du réalisateur et producteur marocain Alaa Eddine Aljem, sortira en salles au Maroc à partir du 18 mars à Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger. Projeté également dans le cadre de la compétition du film national qui se déroule actuellement à Tanger, ce film se présente comme une fable burlesque et une comédie populaire.
Porté par des acteurs de renom à l’instar de Younes Bouab, Salah Bensalah, Anas El Baz et Hassan Badida, le film mêle les codes du conte marocain à une mise en scène épurée pour observer le rapport à la foi d’une micro-société en pleine mutation. Un regard plein d’humour, de bienveillance et de tendresse sur les petits espoirs et les grandes absurdités de la vie. «Mon rôle n’est pas de donner à voir ce que le public de l’autre côté de la Méditerranée s’attend à voir mais de lui faire découvrir d’autres choses sur la culture d’où je viens», indique à ce sujet le cinéaste.
En effet, le film relate une histoire qui se déroule au cœur du désert. «Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. À sa sortie de prison, l’aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s’installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première: récupérer son argent», indique le synopsis.
Pour noter, «Le Miracle du Saint Inconnu» est une coproduction franco-marocaine, tournée à Marrakech. Lors du développement du projet, il a participé à Open Doors de Locarno et y a remporté le prix ICAM, au Screenwriters’ Lab du Sundance Institute et à La Fabrique des Cinémas à Cannes en 2016.
Pour rappel, Alaa Eddine Aljem est né à Rabat. Il étudie le cinéma à l’ESAV Marrakech puis à l’INSAS à Bruxelles en master réalisation, production et scénario. Il travaille pour le cinéma et la télévision en tant que scénariste et assistant réalisateur avant de fonder avec Francesca Duca «Le Moindre Geste», une société de production basée à Casablanca.
Ce jeune réalisateur compte à son actif plusieurs courts métrages dont «Les poissons du désert» en 2015 qui a remporté plusieurs prix dont le grand prix du meilleur court-métrage, le prix de la critique et du scénario au Festival national du film au Maroc.