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Le road movie «Hayat» dans les salles dès le 27 septembre : Le film est réalisé par Raouf Sebbahi

© D.R

Le film met en lumière des situations que les personnages de mentalités différentes affrontent le temps d’un voyage marqué par la joie et la douleur à la fois.

Le long-métrage «Hayat» de son réalisateur marocain, Raouf Sebbahi, est prévu d’être projeté dans les salles à partir du 27 septembre. Un film dans lequel il s’entoure d’artistes de renom à l’instar de Driss Roukh, Azelarabe El Keghat, Malek Akhmiss, Latifa Aherrare, Abderrahim El Meniari, Souad Ennejjar, Ousama Bastaoui et Hassan Badida. Le casting comprend également des stars montantes comme Saleh Ben Saleh, Sabah Ben Seddik, Nisrine Erradi, Younes Benchakour, Meryem Bakouche, El Mehdi Foulane, Ibtissam Laâroussi et Hachem Bastaoui. Ceux-ci interprètent un scénario conçu par Mohamed Moncef El Kadiri, Mohamed Ahed Bensouda et Raouf Sebbahi. Le tout étant produit par «New generation pictures» de Mohamed El Keghat.

Quant aux faits de cette œuvre cinématographique, ils relatent un voyage s’apparentant à la vie humaine. Ce périple, qui prend un début et une fin à bord d’un bus, est jalonné de rencontres quasi étroites à travers les arrêts. Lors de ces rencontres, le spectateur découvre des personnages différentes en conceptions, positions et référentiels culturels. Au fil des péripéties, le bus traverse plusieurs villes marocaines en transportant des types de personnes. Le voyage leur permet de tisser des rapports étroits et d’avoir des échanges, voire des accrochages tantôt sympathiques, tantôt hilarants au point d’être choquants. Cependant, ces relations reflètent une certaine réalité lors des rencontres entre humains dans les espaces publics et privés.

Pour sa part, l’intitulé du film insinue que la vie est un voyage ouvert à toutes les possibilités de rencontres. Le titre signifie également que le voyage est, à son tour, une vie dont il est difficile pour l’être-humain de prédire les secrets. C’est pourquoi le réalisateur opte pour le «drama» à travers un genre cinématographique difficile, à savoir le «road movie» basé sur le voyage qui exprime l’aventure à ses yeux. Un tel choix est susceptible de contribuer à la compréhension de la société marocaine.
A propos de «Hayat», le réalisateur indique avoir préféré opter pour une «œuvre différente» de son premier film «Le pistolet» (El Ferdi). Il précise avoir traité avec un grand nombre d’artistes assez actifs sur la scène et appartenant à des générations différentes.

«Ces artistes ont fort contribué à cette œuvre qui fait partie des «road movies». Il s’agit d’un genre difficile et quasiment nouveau pour le paysage cinématographique national», estime Raouf Sebbahi. Selon ses dires, le film met également en lumière des situations que les personnages de mentalités différentes affrontent le temps d’un voyage marqué par la joie et la douleur à la fois. Chose qui est bien exprimée par les artistes du film. Pour information, «Hayat» est programmé dans la compétition officielle du 20ème Festival du cinéma africain de Khouribga prévu du 9 au 16 septembre prochain.
De plus, ce nouveau film compte déjà à son actif plusieurs prix dont celui de la meilleure image lors du dernier Festival national du film de Tanger, du meilleur film lors du 8ème Festival du film africain en Finlande et le prix Platinum Remi décerné au meilleur réalisateur étranger lors du 50ème Festival Remi Awards de Houston.

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