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Rabii Kati : «Il faut aborder des sujets qui intéressent la société»

© D.R

ALM : Quels sont vos nouveaux projets artistiques ?
Rabii Kati : Je viens de terminer le tournage de deux téléfilms. Le premier intitulé «Leila Ghayr 3adya» (Une nuit anormale), produit par la SNRT et réalisé par Driss Lamrini, alors que le deuxième intitulé «Rumeur» est produit par 2M. Il est réalisé par Mustapha Madmoun. Pour ce téléfilm dont le tournage a duré presque 20 jours, je joue le rôle principal. D’ailleurs, j’incarne le rôle d’un personnage qui colporte les rumeurs. Actuellement, je prépare le tournage d’un autre film réalisé par le jeune Raid Miftah. Il y a d’autres projets mais rien n’est confirmé pour le moment.

Comment choisissez-vous vos rôles ? Et quels sont ceux que vous rêvez d’incarner ?

Je peux dire que j’essaye de diversifier les rôles et de montrer une autre facette de Rabii Kati. Depuis mes débuts dans la télévision ou au cinéma, je me suis toujours fixé de bien sélectionner et choisir mes rôles. C’est l’une de mes convictions artistiques. Ce n’est pas facile pour un acteur de refuser des rôles qui lui sont proposés vu nos conditions de travail.

Quel rôle préférez-vous incarner ?

Il y a plusieurs rôles que je n’ai pas encore joués. Je peux dire que j’ai un grand potentiel que j’exploiterai au moment opportun.

Avec quel réalisateur aimerez-vous travailler ?

Je suis ouvert à tous les réalisateurs. Je peux travailler avec les réalisateurs de l’ancienne ou de la nouvelle génération et cela ne me cause aucun problème. L’essentiel pour moi c’est d’être convaincu du rôle proposé. 

Quel film vous a marqué le plus ?

Il y en a plusieurs, nationaux et internationaux. Parmi lesquels «Citizen King» de Anne Guillaume. 

Le téléspectateur vous voit toujours soit au cinéma, soit à la télévision, n’y-a-t-il pas de place pour le théâtre dans votre carrière artistique ?

Effectivement, je suis plus dans le cinéma et la télévision. Je suis absent de la scène théâtrale. J’aime le théâtre et j’aimerais faire à l’avenir un travail théâtral.

Comment évaluez-vous aujourd’hui le cinéma marocain ?

Le cinéma marocain évolue de plus en plus. On constate chaque année la production de 25 films par le Centre cinématographique marocain et je trouve cela encourageant. Toutefois, il existe quelques réformes à faire. Il faut revoir la distribution des films, voire également les salles du 7ème art. En même temps, il faut aborder des sujets qui intéressent la société. Des sujets qui font connaître la société marocaine.

Pourquoi n’apparaissez-vous pas dans des publicités à l’instar d’autres comédiens ?

Le domaine publicitaire au Maroc est dominé par le népotisme et le relationnel. Faire de la publicité est une expérience supplémentaire qui s’ajoute au parcours artistique. Je suis très ouvert à toute proposition surtout quand il s’agit de faire un travail publicitaire d’intérêt général.

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