Cinema

Série événement du Ramadan : «Coupé de l’Arbre» d’Abdelhaï Laraki

© D.R

C’est l’une des productions phares de ce mois de Ramadan 2015. La série Coupé de l’arbre, réalisée par Abdelhaï Laraki et produite par Carloline Locardi,  est une libre adaptation de «Sans famille» de Hector Malot, avec  plusieurs visages d’acteurs et d’actrices marocains.
La série TV «Coupé de l’Arbre» est une série de 30 épisodes de 30 minutes, un drame social conçue par A2L Production pour Soread-2M et très librement adaptée du roman populaire français «Sans famille» d’Hector Malot, une œuvre classique et universelle qui n’en finit pas de charmer les petits et les grands de tous les pays depuis 1878. Tournée en arabe dialectal marocain, «Coupé de l’Arbre» est un programme grand public, famille et enfants tous âges confondus, avec sa galerie de personnages haut en couleur, issus du Maroc rural et urbain et interprétés par les plus grands noms du cinéma et de la télévision. Le traitement original et l’histoire en prise avec la société d’aujourd’hui, sont autant d’éléments susceptibles de fidéliser la plus grande audience de la chaîne.

La série narre le parcours initiatique d’un jeune garçon, Mehdi, en quête de sa vraie famille à travers le Maroc d’aujourd’hui. Mehdi est un «coupé de l’arbre», selon l’expression populaire qui désigne celui qui n’a pas de racines. L’amour de la femme qui l’a élevé, maman Aïcha, et les amitiés qu’il nouera au cours de ses pérégrinations, avec Mahmoud le hlaykiste et joueur de luth au passé douloureux, avec Kébir le petit voleur de la médina de Marrakech ou encore avec Aïda l’héritière Idrissi, lui permettront de ne jamais perdre espoir, toujours guidé par sa bonne étoile, sa joie de vivre et à son talent.

Sur le ton de la comédie dramatique, empreint d’humour subtil et d’émotion, «Coupé de l’Arbre» raconte les aventures de Mehdi, du village de Tahanaout où il a grandi et d’où il est brutalement chassé par son machiavélique oncle paternel Thami et Mina sa marâtre de femme, jusqu’à la découverte de sa vraie famille à Marrakech. La série est un road-movie télévisuel divertissant et convivial à travers routes, villes, villages et souks du Royaume.

Au gré des vicissitudes du jeune héros, le public pourra se divertir, s’émouvoir et retrouver ses préoccupations quotidiennes et les enjeux actuels de la société marocaine : l’éducation, la justice, la corruption, les lois sur l’héritage, la discrimination féminine, le pouvoir de l’argent etc. Et ce, toujours dans la valorisation des traditions et du patrimoine linguistique et culturel local.

Côté casting, il faut savoir qu’une myriade de personnages hauts en couleur : Aicha, Thami, Mina, Platon, Mahmoud, Hadda, etc., dont la psychologie complexe se dévoile peu à peu à chaque épisode. D’abord, Mehdi – 12 ans (interprété par Yassine Sawab).
Héros de la série. Elevé par Aïcha depuis toujours comme son propre fils à Tahanaout, il est en fait l’héritier légitime d’une grande famille d’industriels, les Idrissi, dont il ignore l’existence. Bon élève, fils aimant, il a une nature artiste et ne se sépare jamais du Gunbri, cadeau de Si Mohamed, son père adoptif. Courageux, sensible et passionné, il est à la recherche perpétuelle de sa vraie famille et d’un père qu’il trouvera l’espace d’un parcours initiatique chez Mahmoud le hlaykiste.
Aïcha – 30 ans  (interprétée par Zineb Obeid)

Mère adoptive de Mehdi. Belle femme de la montagne, elle régit sa maison et son lopin de terre avec force et caractère. Féminine, maternelle, sincère et passionnée, elle a élevé Mehdi et l’aime comme son propre fils. La mort de son époux Si Mohamed causera sa perte, elle devra se soumettre à Thami et perdra la raison lorsqu’elle perdra Mehdi, mais elle relèvera la tête grâce au soutien indéfectible de son amie Hadda la jeune paysanne.

Thami – 45 ans (Saïd Bey)
De son métier herboriste, et aussi samsar à ses heures perdues, il s’occupe de tout et de chacun à Tahanaout. La mort de son frère Si Mohamed, qui laisse un fils, Mehdi, adopté mais sans existence légale, lui donne l’opportunité d’hériter des biens de son frère, de s’affirmer en pater familias tout-puissant. Il aime se détendre et faire la fête, sous l’œil courroucé de Mina, sa femme. Rusé, machiavélique, il manipule tout son monde, il est capable du pire pour accomplir ses desseins.

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