Cinq courts métrages à découvrir au Théâtre Mohammed V de Rabat

Une occasion pour ceux qui veulent découvrir les créations des jeunes réalisateurs de la nouvelle génération, la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) en partenariat avec le Théâtre Mohammed V, organise une soirée intitulée «La nuit de court métrage». Il s’agit d’une soirée dédiée uniquement à la projection d’un ensemble de courts métrages réalisés par des jeunes réalisateurs marocains. Il est question de films «Even soynd has a picture» de Raouf Sebbahi, «L’âme sœur» et «L’enfant poubelle» de Hakim Bidaoui, «Pianiste» de Nezha Karkouri, et «Children of the sun» de Allal Allaoui, Le premier court métrage réalisé par le jeune Raouf Sebbahi raconte l’histoire d’un enfant accro à la télévision, il suit à la seconde tous les programmes de tous genres et les analyses et critiques. Ce qui rend cet enfant intéressant, c’est qu’il est non-voyant. C’est le point de vue d’un enfant non-voyant sur la télévision. Parmi les acteurs participants, on trouve Mehdi Malkan, Ahmed Jaouad, Alya Jabour. Notons que le réalisateur de ce film a participé à plusieurs festivals internationaux notamment au Festival méditerranéen de Tunisie où il a décroché le Prix du meilleur court métrage. Par ailleurs, deux courts métrages réalisés par Hakim Bidaoui sont au programme de cette manifestation. Il s’agit de «L’âme sœur» et «L’enfant poubelle». La première œuvre raconte l’histoire d’un jeune homme dont le souhait est de trouver son âme sœur à la beauté parfaite. Et quand il rencontre la belle fille de ses rêves, il prend conscience qu’il manque à cette dernière quelque chose. Qu’est-ce qui lui manque ? Et est-ce que ce jeune va l’accepter ? Quant à son deuxième court métrage «L’enfant poubelle», il relate l’histoire de Saïd âgé 12 ans. Il vit une vie misérable et difficile cherchant dans les poubelles quelque chose à manger. Sa mère décide d’immigrer vers un autre pays pour améliorer ses conditions de vie. Du coup, Saïd reste seul, délaissé et rejeté par sa mère comme un déchet dans une poubelle. S’agissant du «Pianiste» de Nezha Karkouri, il relate l’histoire d’un jeune pianiste qui se produit dans un grand restaurant. Malgré la finesse de son art, il n’arrive pas à susciter l’intérêt des clients de ce restaurant. A chaque fois qu’il se produit, il est en face de gens au regard et l’âme vides. Le court métrage «Children of the sun» de Allal Allaoui met en scène une histoire d’amour qui se déroule dans un petit village. Ce dernier va connaître l’entrée pour la première fois d’une caravane de cinéma et la projection d’un film.