Le 24ème Moussem culturel international d’Assilah s’est clôturé le 15 août. Une pléiade de stars arabes ont donné un goût particulier aux derniers jours de l’événement. Il y avait les actrices égyptiennes Leïla Ouloui et Ilham Chahine, l’actrice marocaine Mouna Fettou, l’acteur égyptien Izat Allaïli et d’autres célébrités encore. Ils ont participé au colloque sur «la production cinématographique arabe».
Ensuite, une délégation comprenant le directeur général du Centre cinématographique national égyptien Ali Abou Chadi, les actrices Leïla Ouloui, Ilham Chahine et Mouna Fettou, la réalisatrice égyptienne Inès Dghidi, le réalisateur marocain Saâd Chraïbi, l’acteur syrien Asaâd Faddah, le directeur de la réalisation de la chaîne libanaise «Future» Ihab Hammoud, ainsi que Mohamed Dou Arrachad représentant la chaîne de télévision «Abou Dhabi », a effectué une visite à Jbel Moussa surplombant l’îlot Leïla.
La délégation a pu se rendre compte non seulement de la proximité de cet îlot du littoral marocain, mais de son attachement quasi-physique au Maroc. Les membres de cette délégation ont affirmé qu’il est aberrant qu’un rocher, situé à 150 mètres seulement des côtes marocaines, ne soit pas sous la souveraineté du Royaume. A signaler que la présence des acteurs arabes est à l’image de la langue de la presse qui couvre l’événement. Alors que les invités du Moussem appartiennent à des pays différents, la presse présente sur place est très majoritairement arabophone.
Al Jazeera, LBC, Al Manar sont les seules chaînes internationales de télévision. Pareil pour la presse écrite représentée par les grands quotidiens édités à Londres. Même la presse nationale de langue française est très partiellement représentée. On peut estimer qu’il s’agit là d’une politique qui fait de l’arabe la langue de la médiatisation du Moussem. Mais on peut aussi déplorer l’absence des langues étrangères qui auraient contribué à un plus grand rayonnement de la manifestation.