Cet événement, qui marque le retour de l’écrivain, ancien diplomate et ancien ministre sur la scène littéraire, s’est distingué par la participation d’une pléiade d’écrivains, de poètes, d’artistes, de critiques et d’intellectuels.
Mohamed Saâd Alami vient de signer son nouveau recueil de nouvelles intitulé «Le rêve dans le ventre de la baleine» au Centre Hassan II des rencontres internationales d’Assilah. Organisé par la Fondation du Forum d’Assilah, cet événement s’est déroulé dans le cadre de la quarante-sixième édition du Moussem culturel international – qui se poursuit jusqu’au 12 octobre – en présence d’une pléiade d’écrivains, de poètes, d’artistes, de critiques et d’intellectuels.
Il marque le retour (après de longues années d’absence) de l’écrivain, ancien ambassadeur et ancien ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la modernisation des secteurs publics sur la scène littéraire. Intervenant à cette occasion, Mohamed Saâd Alami a indiqué que son nouveau livre contient d’anciens textes qu’il avait écrits pendant les différentes phases de sa vie et qu’il n’a jamais eu l’intention de les publier. Après de longues années et après avoir relu ces écrits, «j’ai découvert que plusieurs textes pouvaient être édités dans un livre», a-t-il dit, tout en faisant remarquer que son amour pour la littérature et l’écriture lui a permis -malgré ses préoccupations- de consacrer beaucoup d’efforts et de temps à l’écriture.
Dans son discours d’ouverture officielle de cette séance de signature, Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Assilah, a affirmé que «Le rêve dans le ventre de la baleine» reflète l’amour de Mohamed Saâd Alami pour l’écriture qu’il a continué de conserver, voire de développer, malgré ses préoccupations professionnelles et les missions qu’il a exercées. L’intervenant a fait part que ce nouveau recueil de nouvelles est d’une grande importance pour l’encourager à écrire d’autres ouvrages, dont un écrit retraçant son militantisme partisan et les leaders politiques avec qui il a travaillé.
«Cette autobiographie politique serait un témoignage pour la nouvelle génération», a-t-il dit. Pour Charafedine Majdouline, critique et chercheur universitaire, Mohamed Saâd Alami a exercé du militantisme politique, venant du journalisme. «Le journalisme dans l’histoire du Maroc n’était pas seulement un métier, mais un combat qui reflète le pouls de la société. Il représentait une partie du combat du mouvement national», a-t-il témoigné. Né le 10 avril 1948 à Chefchaouen, Mohamed Saâd Alami a exercé dans un premier temps le journalisme, avant d’intégrer le militantisme politique, puis syndical. Il a exercé, en plus de son poste de journaliste, comme diplomate, ministre et parlementaire. Mohamed Saâd Alami a présidé des délégations parlementaires et politiques à plusieurs occasions et il a participé à des conférences et colloques nationaux et internationaux.














