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Cuisines du monde : Sushi : le poisson qui riz bien

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La cuisine japonaise est connue par sa richesse. L’un de ses aspects les plus impressionnants, c’est l’importance qu’elle accorde aux saisons. Chaque aliment a sa saison, son mois de production, les Japonais patientent sagement, subliment, pour déguster enfin les fruits et légumes au bon moment, parfois à prix d’or, en début de saison. Le changement de saison devient alors une occasion de faire la fête, comme pour récompenser l’attente. C’est aussi une cuisine qui varie selon les régions. Ainsi, chaque région a ses propres ingrédients. Le plat de Sushi n’est pas exclu de cette règle. Bien qu’il soit mangé durant toute l’année, la façon dont  on le prépare change en fonction du temps et de l’espace. En langue japonaise, sushi veut dire "riz vinaigré" : il s’agit de tranches de poissons cru posées sur une boulette de riz vinaigré. Ce plat est actuellement devenu l’un des plus populaires de la cuisine du pays du soleil levant. Le Sushi comme on le connaît aujourd’hui n’est vieux que de deux siècles seulement.
Pourtant, ses origines sont fort lointaines. Son histoire semble remonter à l’an 300 avant J.-C. À l’époque, le vinaigre était utilisé pour conserver le poisson. Pour voir le Sushi tel que nous le connaissons, il fallait attendre le XIXe siècle. Le Sushi moderne s’est développé à Edo (l’ancien nom de Tokyo). A cette époque, il était vendu comme "snack" à manger sur le pouce. Selon certains, son inventeur aurait été mis en prison pour avoir vendu à la criée cette présentation très chère alors que son prix de revient était dérisoire Au thon, au saumon, à la dorade ou à l’anguille, le Sushi est un plat raffiné qui répond à tous les goûts.
Ces bouchées de riz sans poisson sont légèrement parfumées au vinaigre et généralement recouvertes d’une fine couche d’omelette.
Il y a plusieurs versions de Sushi. D’abord, il y a les maki-sushi (sushi roulés) qui sont ronds avec une feuille d’algue autour et quelque chose au milieu. Il y a aussi les nigiri-sushi (sushi pressés) constitués souvent d’un morceau du poisson posé sur un morceau de riz qui aura été pressé par le cuisinier, le tout tenant ensemble grâce à un peu de wasabi (raifort japonais) placé entre le morceau de poisson et le morceau de riz. Il en existe beaucoup d’autres comme les te-maki-zushi, les chirashi-zushi ou encore les saza-zushi. Les te-maki-zushi sont sans doute les plus faciles à réaliser. Les te-maki-zushi ont l’avantage d’être mangé en groupe. En effet, le riz est présenté dans une grande bassine. Chacun se sert pour rouler son propre sushi dans une feuille d’algue en ayant ajouté au riz un des nombreux ingrédients à disposition.
Plusieurs gens confondent le Sushi avec un autre plat japonais, en l’occurrence le Sashimi. Ce dernier veut dire "poisson cru coupé en lamelles". Il se mange donc cru, mais avant on le trempe dans un peu de shoyu (sauce du soja) dans laquelle on aurait mis un peu de wasabi (raifort japonais). Autre spécificité du Sashimin, c’est qu’il peut le préparer avec n’importe quel poisson, selon les goûts.
Ainsi, pour faire du bon Sashimi, il faut choisir du bon poisson.
Malgré l’apparente simplicité de préparation, le Sashimi est l’une des grandes spécialités japonaises que l’on consomme souvent au restaurant. C’est un véritable délice à consommer sans modération.

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