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Dak’Art 2020 : Trois artistes marocains sélectionnés

© D.R

Ils ont été choisis aux côtés de 61 artistes venus de 28 pays

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Ces artistes sont invités à exposer leurs créations à l’exposition internationale prévue à l’ancien Palais de justice.

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La grand-messe de l’art contemporain en Afrique, la Biennale de l’art africain contemporain, «Dak’Art 2020», prévue du 28 mai au 28 juin 2020, a dévoilé sa sélection officielle. 64 artistes issus de 28 pays dont trois Marocains, à savoir Laila Hida, Mohamed Thara et Omar Mahfoudi, ont été sélectionnés pour répondre au thème général de cette édition «Ĩ’Ndaffa/Forger/Out of the fire». En effet, la première artiste qui est Leila Hida explore dans son approche conceptuelle les limites de la pratique photographique, les espaces non négociés des pratiques sociales et l’idée de transformation comme constante du temps. Son projet actuel, «Tout est temporaire» (2019) s’appuie sur ses archives personnelles (textuelles et photographiques) pour esquisser une archéologie de l’intimité en observant les variations psychologiques (résilience, auto-analyse) sur la maturation d’une œuvre d’art à travers le temps et l’espace. En ce qui concerne Mohamed Thara, il est l’un des artistes multidisciplinaires confirmés.

D’ailleurs, il est peintre, photographe, vidéaste et performeur. Il soulève à travers ses œuvres de nombreuses questions liées notamment à l’histoire, la mémoire, le mal, l’identité, la douleur et le chaos. Cet artiste aux talents multiples est lauréat de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Bordeaux (DNSEP) et d’un master en esthétique et arts plastiques à l’Université de Bordeaux Montaigne. Formé aux techniques photographiques à l’Ecole de l’Institut national de l’audiovisuel de Paris (Ina Sup) et à l’école de cinéma professionnelle Arscipro de Paris, il intègrera par la suite l’école doctorale Montaigne Humanités pour préparer une thèse de doctorat en études cinématographiques et audiovisuelles.

Enfin, il ne faut pas oublier Omar Mahfoud. Cet artiste fait partie des artistes marocains contemporains qui expriment leur désarroi et leur mal-être dans la société. Pour lui l’art est son auto-thérapie, celle par laquelle il cherche interminablement l’inconnu de sa nature. Ce Tangérois s’est trouvé très tôt une passion pour les arts plastiques qu’il met en pratique depuis plusieurs années au travers d’expositions en Europe et ailleurs. Du film d’animation picturale, en passant par la vidéo expérimentale, l’œuvre d’Omar Mahfoudi témoigne de son choix.

Pour noter, ces artistes sont invités à exposer leurs créations à l’exposition internationale prévue à l’ancien Palais de justice. La 14ème édition de ce rendez-vous artistique coïncidera avec les trente ans de la manifestation. Ainsi, elle propose, outre l’exposition internationale, des rencontres professionnelles et scientifiques et d’autres projets spéciaux.

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