Le roman «Loi suprême» de l’auteur marocain, Abdallah Oussalem, a la particularité de prouver l’existence divine par les mathématiques. Une démarche que le romancier, qui indique réfuter l’athéisme, justifie par «un défi relevé». «C’est sur un sable mouvant que j’ai marché en empruntant une voie inédite», révèle-t-il.
Dans l’intrigue, l’écrivain raconte l’histoire d’un professeur qui écrit un livre démontrant de manière scientifique cette existence qui converge, tel que le laisse voir la lecture de cette publication, avec la seule vérité absolue. Cependant, il perd ce manuscrit dans des circonstances ambiguës en Chine. Alors, il demande à son petit-fils de partir à sa recherche. L’occasion pour celui-ci de rencontrer l’amour de sa vie. Dans cette quête, les deux tourtereaux sont gênés par d’autres personnes qui veulent, à leur tour, s’emparer de ce livre. Hélas, celui-ci est perdu pour de bon.
Outre cette relation, une autre naît entre-temps dans les faits entre ce professeur attaché à un autre personnage prénommé «Sara» avant de l’être avec une autre femme. A ce propos, M. Oussalem explique : «l’idée me vint quand Sara le quitta une année après avoir perdu sa première femme l’objet de son premier amour, pour combler un vide psychologique». Et ce n’est pas tout ! En intégrant cette histoire d’amour, l’écrivain véhicule, tel qu’il le détaille, le message que «les femmes mûres veuves ont le droit de vivre leur vie». Dans ce sens, il donne l’exemple de Khadija qui s’est mariée avec le prophète à l’âge de quarante cinq ans. «Lorsque je l’ai présentée, j’ai insinué qu’elle est encore belle et qu’elle n’a pas encore perdu ses charmes. Ainsi, ils se sont rencontrés et leurs cœurs ont palpité, la suite est venue», ajoute l’auteur dont le personnage principal, soit le professeur, tombe amoureux de la mère de l’épouse de son petit-fils. Quant à ses projets, l’écrivain précise avoir également écrit un livre sur la gestion.
«Il ne reste que la correction, la finalisation et la maison d’édition convenable», indique-t-il en révélant également avoir déposé chez les éditions du net son essai «Une logique sensée du monde» qui est, tel qu’il l’avance, «une sorte de philosophie naturelle». «Enfin, deux romans sont en gestation. Le premier est intitulé «Un homme tue sa femme». L’autre étant un roman fantastique sur le fils de Satan. Il relate l’histoire de l’humanité en relation avec les génies», conclut l’auteur diplômé de l’ISCAE entre autres. Un parcours académique qui explique le choix du sujet de son roman.