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Dans son «Soulagement» : Fatima Atoulid fait des confessions en poésie

© D.R

La poétesse marocaine Fatima Atoulid vient de publier son nouveau recueil intitulé «Soulagement» publié par les éditions slaouies «Sham’s Print».

Une oeuvre qu’elle vient de présenter et signer le temps d’une cérémonie dédiée à la littérature francophone à l’initiative de l’association «Femmes pour le développement» à Imouzzer Kandar, une région du Moyen Atlas, d’où l’auteure est issue. En détail, cette oeuvre est, selon elle, «le prolongement » de son premier recueil «Voyage au-delà de mon coeur». De son côté, le critique littéraire Housni M’barek, également membre de l’Association nationale des critiques de cinéma et membre de l’Union des écrivains marocains, détermine, dans cette oeuvre, «les méthodes esthétiques, les images rhétoriques, les valeurs humaines et les idéaux promus à partir de critères précis». Pour lui, l’écriture, en général, est «une confession ». «Les textes de «Soulagement » sont confessionnels.

Ils sont tissés dans un style linguistique lisse, d’une manière qui touche les coeurs», s’exprime- t-il. Quant au professeur universitaire, le Dr Ahmed Boulahoil, il a dévoilé «les couleurs et les interprétations dans les contrastes philosophiques et naturels». Au sens de M. Boulahoil, ce recueil est une «production locale». Dans la partie consacrée au débat, le Dr Touria El- Amari met en avant «l’approche des Lumières dans les écrits de la poétesse comme un nom qui vient conforter la liste de la littérature féministe en langue de Molière au Maroc». A son tour, Dr Mohamed El-Wadi n’a pas manqué de louer cette créativité qui, pour lui, «traduit les différents chapitres de la vie en un gabarit qui peut s’adapter à une oeuvre théâtrale ; la scène étant un espace propice à son diagnostic».

Pour sa part, la poétesse Khadija Zawak a exprimé son désir de «voyager à travers cette version». D’autant plus que les deux lectures approfondies l’ont, tel qu’elle l’indique, «emmenée dans un monde qu’elle a imaginé avec nostalgie et envie de pénétrer à travers les deux couvertures du livre». Et ce n’est pas tout ! Le champion du monde des arts martiaux, Mustafa Lakhsem, en sa qualité de président du Conseil municipal d’Imouzzer Kandar, a, à son tour, fait preuve d’esprit d’initiative. Le tout en mettant la préoccupation culturelle au premier plan avec encouragement, tout en exprimant sa ferme détermination à soutenir des initiatives locales financièrement et moralement.

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