Culture

Dans un recueil publié par des éditions marocaines : Le corona se fait des «graines» en poèmes par la plume de Bruno Mercier

© D.R

La poésie se met à l’heure du Covid-19. Le nouveau recueil de poèmes «Graines de Corona» publié chez les éditions marocaines Les Infréquentables, par le poète franco-suisse, Bruno Mercier, illustre parfaitement la production littéraire dédiée à cette actualité sanitaire.

Mieux encore, cette nouvelle publication, qui sortira ce mardi, a été conçue à distance pendant le confinement. Elle exalte, comme le laisse voir le recueil dont ALM a la primeur, les «Coronariens» et «Confineries» entre autres. Ce recueil, illustré par l’artiste-peintre marocain, Dea El Foutayeni, comprend également des «pollens de voyages». Le poète étant un infatigable voyageur, toujours à la quête de l’humain. «Je me définis comme un homme sensible, qui essaie, à travers la poésie, de témoigner sa foi et son amour à toutes les personnes qui cherchent la raison de leur existence. Le livre est un moyen pour entrer en communication, en dialogue avec des femmes et des hommes dont le chemin de vie empêche momentanément de rencontrer le mien», précise Bruno Mercier à propos de son œuvre.

De son côté, Abdelrhaffar Souiriji, directeur général des éditions Les Infréquentables, indique que la poésie de Bruno Mercier «nous offre un témoignage de parcours de vie riche d’expériences et empreint d’émotions». «Ses poèmes sont autant une invitation au voyage qu’une célébration de la vie», enchaîne l’éditeur. De plus, le recueil retrace, comme l’explicite M. Souiriji, un parcours multidimensionnel, une géographie multiple mais qui mène toujours vers l’homme, dans ce qu’il a de singulier. De la Grèce au Bénin en passant par la Suisse, le poète est mû par un seul désir, celui d’aller à la rencontre de l’autre. «D’Alger à Rabat, il intercepte cette révolte qui gronde», poursuit l’éditeur. Pour lui, un esprit nomade traverse ce recueil de poèmes, qui se situe à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de deux cultures.

Celles orientale et occidentale. «De l’Europe du Sud, on se dirige vers un ancien fort portugais d’Afrique, lieu d’embarquement des esclaves noirs à destination des Amériques. La porte du non-retour implantée au bord de l’océan Atlantique. Le poète, tel un navigateur à bord d’une barque, nous invite à découvrir les plages du Bénin», détaille le DG. Ainsi, ses poèmes foisonnent d’histoires et de références mythologiques qui tournent tous autour d’un seul axe en perpétuel mouvement, celui de la mer. Le tout étant garni par le pinceau de Dea El Foutayeni dont les aquarelles entretiennent avec les poèmes un dialogue serein donnant lieu à une œuvre complète et riche dans une sorte de complémentarité et de symbiose avec l’œuvre de Bruno Mercier qui a déjà publié en Suisse et au Maroc une vingtaine de livres de poésie. Pour rappel, ses «Graines de Corona» seront distribuées à la fin du confinement.

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