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De la satire du machisme dans «Girl» de Desert May Bloom

© D.R

L’un de leurs membres était installé au Maroc

«Girl». C’est le nouveau single du groupe de rock, Desert May Bloom (Un désert fleuri), composé de Solen Benabadji, qui s’est, à un moment, installé au Maroc, de Moritz Gamper, résidant à Vienne où il a rencontré Simon Mayrl qui vient, tout comme les autres, d’une aventure sud-américaine. En commun, ils ont une passion pour la musique et les voyages qui s’est traduite par une collaboration extrêmement productive en écriture de chansons et ils ont ainsi créé une base solide et n’avaient besoin que de quelques co-porteurs pour pouvoir vraiment s’appeler «un groupe». «Au même moment, Solen s’est installé au Maroc. Dans ses pensées, jamais détaché de la comédie musicale. Vision qui a émergé avec Moritz entre les sommets des montagnes et les feux de camp du désert, il a bientôt fait une décision : «C’est parti pour Vienne !».

Dès qu’il a monté sa tente au Maroc, il l’a démontée à nouveau et s’est installé dans la capitale autrichienne», raconte le groupe. Et ce n’est pas tout. Pour être un vrai groupe, il leur fallait deux instrumentistes pour la batterie et le clavier. Ainsi, Julian Ritzlmayr et Florian Graf se sont joints au groupe devenu complet sous l’appellation de «Desert May Bloom». «Un goût fruité s’infiltre et prend le dessus encore et encore. Des riffs de guitare intelligents et une batterie pertinente, associés à une production musicale moderne. Des paroles éloquentes -pour la plupart polyphoniques- sur des mélodies accrocheuses», enchaîne le groupe à propos de sa musique qui est un appel à l’errance.


Pour les fins du single «Girl», ce groupe de rock, basé à Vienne, a collaboré avec le producteur de musique électronique, Simon Öggl, pour créer une œuvre Rock à la pointe de la modernité, combinant, selon la même source, «un son de guitare ultra saturé et une voix rocailleuse avec une production électronique énergisante et impactante». Totalement en accord avec leur désir de s’écarter des codes établis, Desert May Bloom utilise, selon ses dires, cette production puissante et «virile» pour faire la satire du machisme.

Comme le détaille cette composition de musiciens, le tube parle d’un «homme obnubilé par une femme qui vient de passer et s’apprête à l’accoster avant que le refrain ne dévoile que toute la scène ne se passe que dans son esprit». Le tout étant soutenu par une rotoscopie de l’artiste, Maria Ibba, réalisatrice et animatrice du clip.

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