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Echange autour des expériences poétiques maroco-italiennes

© D.R

Au stand de l’Institut culturel italien au 27ème SIEL

Après des années d’absence, l’Institut culturel italien fait son retour en force au Salon international de l’édition et du livre (SIEL). Lors de cette grande manifestation livresque, qui se poursuit jusqu’au 12 juin à Rabat, cet Institut programme des échanges entre des auteurs marocains et italiens autour de la «Méditerranée, pont entre les cultures». Ainsi, le poète et écrivain Hassan Najmi est parti, mardi au stand de l’Institut dans ce salon, à la rencontre de Giuseppe Conte qui est, tel que le précise l’auteur marocain, à «sa quatrième visite au Maroc». Et ce n’est pas tout. L’invité présente son œuvre pour la «deuxième fois». Entre autres, il s’agit lors de cet événement du livre «Ala Infirad » (En privé).

A ce propos, M. Conte indique que «cette œuvre est un pont continu entre la culture arabe et celle de l’Occident». Donnant l’équivalent de l’infini à l’océan et de rivage à la Méditerranée, il estime que c’est «la littérature et la spiritualité qui font rencontrer les peuples». En d’autres termes, la littérature doit, selon lui, faire exercer sa fonction et énergie spirituelle. «Dans l’œuvre de Najmi, il existe une puissance visionnaire et une énergie spirituelle qui n’est pas tout le temps en Europe», ajoute M. Conte qui indique y avoir trouvé tout ce qu’il cherchait. Pour lui, l’auteur marocain est influencé par le chant des mouettes, le rapport de la nuit à la pluie. Il qualifie même les poèmes de celui-ci de «très beaux» bien qu’ils soient «pleins de souffrance et de pitié». «C’est toujours important de se rappeler la pitié», poursuit le poète en provenance d’Italie. Un pays dont la richesse, notamment en cinéma est, tel que l’additionne M. Najmi, «présente dans l’imaginaire marocain». Dans ce sens, il cite Alberto Moravia et Pasolini qui venaient au Royaume.

De son côté, le critique italien Silvio Perrella estime que cette œuvre peut être «un dialogue dans notre ère». «Le Maroc a une vue sur les deux rives, ce qui est une richesse pour l’auteur, le poète et le traducteur», enchaîne-t-il.
Quant à «Ala Infirad», il la place dans l’univers de la Méditerranée. Par la même occasion il établit une comparaison avec certains écrits de son pays. «Nous Italiens, quand nous voyageons dans nos poésies, nous trahissons parfois la personne que nous voulons être», poursuit-il. Et c’est à M. Najmi de répondre : «La Méditerranée n’est pas seulement une géographie. C’est plutôt une géographie humaine de par la multiplicité des réflexions». L’écrivain marocain ne manque pas de raconter l’expérience de trois Italiennes qui ont fondé une maison d’édition dédiée également à la poésie marocaine.

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