Anthony Joseph and the Spasm Band sortent «Bird Head Son»
Marqué par ses origines, l’artiste de Trinidad, aujourd’hui installé à Londres, propose un deuxième disque tout simplement magique. Décembre 2008 fut un mois important pour Anthony Joseph ; mois durant lequel il se produisit devant un public français friand de nouvelles découvertes musicales. Après son passage convainquant aux Transmusicales de Rennes, il publie donc «Bird Head Son», un deuxième album empreint de profondeur et de spiritualité. Loin d’un style «FM» inspiré par des artistes au renouvellement artistique incertain, il n’écoute que ses envies créatives pour tenter de donner à la scène artistique un visage plus novateur. Avec son Spasm Band, le Londonien de Trinidad met ses origines à contribution pour proposer 13 chansons gorgées de soleil et d’esprit. Avec Keziah Jones, il propose «Véro», un morceau d’ouverture enthousiaste où les instruments ressemblent parfois à des cris humains. Juste après «Blues For Cousin Alvin» pourrait servir de bande originale à une intrigue de film, tandis que la chanson-titre «Bird Head Son» et ses trompettes aux sonorités mesurées mettent à l’honneur une soul-funk-blues unique en son genre.
Those Dancing Days «In Our Space Hero Suits»
D’où vient leur nom ? Tout simplement du morceau «Dancing Days» de Led Zeppelin ! Batterie énergique, basse jouée avec doigté, claviers complètement barrés : tous les éléments sont là pour attester que ces filles-là sont bien barges ! Elles se plaisent en temps que femmes entêtées sur «Run Run» avant de jouer avec leurs claviers sur «Spaceheresuitess», agrémentée de la voix terriblement sensuelle mais déterminée de Linnea Jönsson. Tous plus énergiques les uns que les autres, ces 12 titres introduisent au public européen un groupe à l’avenir prometteur.
J.Tillman livre Vacilando territory blues
J.Tillman revient aujourd’hui avec «Vacilando territory blues», qui devrait lui permettre de toucher une plus large audience, notamment en Europe. Gageons que J.Tillman serait un artiste totalement perdu sans son instrument de prédilection : la guitare. C’est avec une délicatesse hors normes qu’il en joue, en posant sa voix profonde et douce sur des compositions faisant la part belle aux sentiments et aux choeurs éthérés (notamment sur «Firstborn»). Ne cherchez pas l’ambiance d’un monde où tout va trop vite ; l’artiste a préféré aller à son rythme tout en laissant son art s’exprimer de la plus belle façon sur cet album magnifique. Pour découvrir la musique de J. Tillman, il est nécessaire d’observer le calme et de retrouver la sérénité.