The Craftmen Club revient avec «Thirty Six Minutes»
Après avoir enflammé les festivals, les Bretons la ramènent sur disque avec 36 minutes de rock garage débridé. Les Français ont pris pour habitude d’être régulièrement étonnés par les performances des artistes bretons, que l’on ne citera pas tant ils bénéficient déjà d’une renommée acquise. Alors que La Ouache Production hébergeait déjà Matmatah, la structure met aujourd’hui en avant Steeve, Yann et Marc, réunis sous l’appellation The Craftmen Club.
Les plus assoiffés de découvertes avaient déjà eu l’occasion de les applaudir aux Transmusicales de Rennes et aux Vieilles Charrues, mais, cette fois, c’est au tour du grand public de découvrir leur style… ravagé. Ce sont des guitares rugissantes qui nous accueillent sur «To The Surface», où Steeve se livre à un exercice d’interprétation noir, en anglais.
Sia : Une chanteuse australienne dans le vent
Peut-être n’avez-vous pas encore eu la chance d’écouter la musique de Sia, à moins que vous ne l’ayez écoutée sans vraiment y prêter attention, tout en parvenant tout de même à l’apprécier. Loin des sonorités synthétiques, Sia livre ici une oeuvre un peu plus apaisée musicalement. «Beautiful Calm Driving» témoigne, par exemple, de cette ambiance sereine, dans laquelle elle pose sa voix de façon divinement poétique. Rappelant Tori Amos par sa créativité et ses interprétations nuancées, elle parle des vices, d’amour, d’envies de fuir.
Yvan Karagueuzian : L’Amore Bello
Nostalgie, c’est la première chose que l’on ressent en écoutant l’album «L’Amore Bello» d’Yven Karagueuzian. Les dix morceaux de ce disque nous transportent en douceur à l’époque glorieuse de la chanson italienne. Des ballades romantiques qui sont parfois joyeuses et parfois tristes, aux chansons rythmées qui restent toutefois softs, Yven Karagueuzian veille à garder la même ambiance. Il nous livre ainsi un album mélodique qui regorge de sentiments forts (gaieté, mélancolie, tendresse…) où tout le monde s’y trouvera.
