Culture

Elle dévoile une riche palette musicale: Manal sort son album «Arabian Heartbreak»

© D.R

La voix de la pop marocaine Manal Benchlikha vient de dévoiler son nouvel opus «Arabian Heartbreak» contenant 15 titres. Avec des collaborations prestigieuses, notamment avec Amir One, Tagne, Zamdane, Elena Rose, Ghali et Libianca, l’artiste explore des émotions intenses, parfois douloureuses, mais toujours porteuses d’espoir.


Après avoir conquis le public avec quatre singles à succès, à savoir «Morak», «Baba», «Mahboula» et «Cabaret», la chanteuse marocaine Manal Benchlikha connue sous le nom de Manal dévoile son tout nouvel album baptisé «Arabian Heartbreak». Un opus qui représente une véritable renaissance artistique pour la chanteuse marocaine, mêlant introspection, force et libération. Avec des collaborations prestigieuses, notamment avec Amir One, Tagne, Zamdane, Elena Rose, Ghali et Libianca, «Arabian Heartbreak» dévoile une riche palette musicale, explorant des émotions intenses, parfois douloureuses, mais toujours porteuses d’espoir. D’ailleurs, l’album s’ouvre avec un message puissant: «Pour moi, la vraie vie commence avec un heartbreak, c’est à ce moment-là qu’on découvre la force qui réside en nous». En effet, la star marocaine, Manal, fait ses adieux à une version plus naïve et vulnérable d’elle-même, prenant la relève pour protéger cette ancienne version. C’est ici que commence l’histoire d’une femme plus forte, plus résiliente, qui a appris à se défendre.

«Blastek», «Wahia», «Doute», «Sora», «Morak»…
L’album se poursuit avec des morceaux reflétant diverses facettes de son parcours émotionnel. Ainsi « Blastek » place ceux qui ont tenté de nuire à Manal devant leur échec, montrant sa nouvelle capacité à se défendre et à puiser sa force dans les épreuves. Avec «Wahia, en featuring» avec Amir Obe, Manal raconte l’histoire d’une séparation amoureuse, où elle prend le courage de quitter un compagnon dont elle ne croit plus aux promesses, malgré ses tentatives de la retenir. Dans «Cabaret», une chanson à la fois sensuelle et poignante, Manal aborde la douleur d’une mère célibataire qui travaille dans un cabaret et rêve d’une autre vie, mais dont le cœur brisé ne lui laisse plus croire en l’amour. L’album comprend de plus «Doute», en collaboration avec Zamdane. Il explore la période d’incertitude dans un couple, lorsque les deux partenaires ne savent plus comment avancer, tandis que «Free», avec Elena Rose, célèbre la libération des chaînes de relations toxiques. Dans «Sora», Manal se confie sur une période de grande difficulté familiale, où elle s’est sentie oppressée et piégée, avant de décider de sortir de ce traumatisme.

L’émotion continue avec «Baba», un hommage bouleversant à son père disparu, où Manal lui assure qu’il n’a pas à s’inquiéter pour elle, car elle est protégée par la foi. «Ghali», qui l’accompagne sur ce titre, fait un parallèle avec sa propre relation avec sa mère. «Machi Sahel», avec Tagne, traite des difficultés d’un couple qui lutte pour survivre malgré les tensions dues à l’absence et au manque de compréhension mutuelle. Dans «Mahboula», Manal se montre plus légère, racontant avec ironie l’histoire d’une fille qui s’imagine en couple, alors qu’elle se perd dans ses propres illusions. Avec «Morak», la nouvelle Manal prend le dessus et incarne le karma, rappelant que chacun devra faire face aux conséquences de ses actes. «One Day», avec Libianca, fait écho à une génération déterminée à ne plus se laisser manipuler, affirmant haut et fort sa liberté de choix et d’expression. L’album se clôture avec «Habibi», une ballade en arabe classique qui évoque la perte et la douleur intense, et «Aicha», un titre explosif où Manal libère sa colère contre ses détracteurs, exprimant son mépris avec force. Enfin, «Moussem» marque une rétrospection mélancolique sur la vie, racontée par une femme qui, après avoir donné trop d’amour sans retour, préfère aujourd’hui la solitude à la compagnie des mauvaises personnes. Une fois de plus, «Arabian Heartbreak» est une véritable confession musicale où Manal dévoile ses blessures, ses combats, mais aussi sa renaissance.

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